La Journée mondiale de l'eau, qui a lieu le 22 mars de chaque année depuis 1993, met l'accent sur l'importance de l'eau.

Notre collectivité territoriale agit au niveau local pour offrir quotidiennement un service de qualité aux habitants, pour l’économiser et sensibiliser les habitants.  

Cette année 2021 est cruciale pour l’avenir de la gestion de l’eau sur notre territoire et ses 420 000 habitants. Suite à la prise de compétence au 1er janvier 2021, l’exécutif territorial travaille avec l’ensemble des acteurs et de ses partenaires pour créer, d’ici le mois de septembre, les conditions nécessaires à la mise en place d’une régie publique territoriale pour les villes d’Est Ensemble qui souhaiteront la rejoindre. 

La gestion interroge les élu.e.s sur le futur de cette ressource commune, dans un contexte d’accroissement de la demande et alors que nous vivons des changements climatiques majeurs.

C'est pourquoi Est Ensemble s'engage à gérer à la source les eaux pluviales, en retenant, réutilisant, infiltrant et restituant l'eau au milieu naturel. Des ouvrages à ciel ouvert tel que les noues ou les jardins de pluies mis en place sur le territoire permettent d'allier préservation de la ressource, amélioration du cadre de vie et continuité écologique (des investissements à hauteur de 18 millions d’€ sur le domaine public et 360 000€ pour les travaux chez les particuliers).

Les actions de réhabilitation des réseaux existants hors et dans le cadre des opérations d'aménagement portées par Est Ensemble sont donc essentielles de ce point de vue. Elles participent à une action globale et concertée des acteurs métropolitains pour des rivières de meilleure qualité avec comme objectif de s’y baigner en 2024.

Pour construire cet avenir, le Président Patrice Bessac, a souhaité associer largement les habitants du territoire en annonçant l’organisation à la rentrée 2021 d’une « Convention citoyenne locale », dont l’ensemble des propositions seront soumises au vote du Conseil territorial à l’issue de ses travaux.

Cinq territoires de la Métropole du Grand Paris, Grand Orly Seine-Bièvre, Grand Paris Sud Est Avenir, Plaine Commune , la Ville de Paris et Est Ensemble qui partagent un objectif commun de maintien et de développement de la  production sur leur territoire,  se sont mobilisés sur l’écriture d’un Livre blanc.

L’activité productive retenue pour ce guide rassemble l’ensemble des activités de la chaine de fabrication d’un produit, de la R&D et son prototypage, en passant par la  production, fabrication, construction, transformation  de produits, la distribution et son conditionnement, la réparation, maintenance et transformation, jusqu’au recyclage et élimination du produit. 

Cinq territoires mobilisés pour le retour de la fabrication, au service de l’emploi et d’activités non délocalisables.

30 hectares de foncier accueillant des activités dites  « productives » (artisanat, industrie, logistique…), disparaissent chaque année en Île-de-France, pour laisser place à d’autres usages, entraînant un éloignement de ces activités indispensables au bon fonctionnement de nos territoires. La préservation en milieu urbain dense d'activités économiques productives est pourtant un enjeu pour développer les territoires mixtes et résilients de demain et relever les défis sociaux et environnementaux majeurs du 21e siècle. Elle nécessite le développement d’un immobilier dit « productif » adapté au fonctionnement de ces activités de production en termes technique et d’architecture, de conditions d’occupation et d’intégration urbaine. Il peut s’agir de locaux en rez-de-chaussée, ou bien de bâtiments entiers dédiés. Offrir les conditions d’accueil à ces activités permet en effet de répondre localement au besoin en emploi des habitants, améliore le fonctionnement des entreprises, participe à la ville du quart d’heure et au soutien national à l'industrie et à la réduction de l’empreinte carbone des activités économiques.

La « ville productive », c’est-à-dire la ville qui accueille des activités de production, doit être prise en compte dans les politiques publiques d’aménagement urbain qui feront la ville du 21e siècle, comme partie intégrante de la ville durable, la ville inclusive et solidaire, et la ville connectée. « Produire local » devient une exigence renforcée par la crise de la Covid-19. L’application du Zéro Artificialisation Nette va aussi encourager l’émergence d’offres immobilières hybrides. La mobilisation des acteurs devient urgente pour mettre en place des solutions concrètes destinée à produire l’immobilier productif de demain à coût maîtrisé en milieu urbain dense.

Ces territoires publient, donc, en commun un guide conçu comme une boîte à outils pour les collectivités territoriales, les aménageurs et les acteurs de l’immobilier d’entreprise. Il rassemble les dispositifs mobilisables pour développer de l’immobilier productif à coût maitrisé et accueillir des activités productives en milieu urbain.

4 axes d’intervention ont été identifiés​ et se complètent pour démultiplier leurs effets :

• la planification et les outils réglementaires (ex : intégration de destination activités dans les règlements des Plans Locaux d’Urbanisme ; droit à l’expérimentation dans des secteurs prioritaires),
• la maitrise des valeurs foncières (ex : acquisitions foncières par la collectivité ou appui EPF, urbanisme transitoire)
• les modes de construction, d’investissement, d’exploitation (ex : réalisation des travaux avec l’appui des EPL ou des bailleurs partenaires)
• les financements complémentaires (ex : subventions de collectivités aux bailleurs, garanties d’emprunts par la collectivité)

Parmi les leviers, certains récents ou expérimentaux recèlent un potentiel important qui méritent d’être partagés. La réussite de ces opérations nécessite le concours de tous les acteurs publics, parapublics et privés. Ce guide a donc vocation à être partagé avec l’ensemble des partenaires et à appuyer les professionnels dans la mise en œuvre de leurs projets.

Ce document partenarial est l’aboutissement d’une étude confiée au groupement Adéquation, Ville en Œuvre et Studio Kristo Nousiainen architectes.

L’EPT Est Ensemble et la société NODI ont signé le 5 décembre 2018 une promesse de vente en l'état futur d'achèvement (VEFA) d’un équipement aquatique sur le site du magasin Décathlon, rue de Paris à Noisy-le-Sec. L’objectif initial était de livrer dès 2023 un équipement homologué pour accueillir les entraînements de water-polo des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

L'équipement devait s'insérer dans un ensemble immobilier comprenant des logements et des commerces, situé dans le secteur en mutation du pont de Bondy, à proximité du canal de l'Ourcq, de la RD933 et de la future gare du Grand Paris Express.

La promesse de vente prévoyait un délais de réalisation de l’ensemble des conditions suspensives au 30 juin 2020, délai reporté par avenant au 30 octobre 2020. Au 31 octobre, l’ensemble des conditions suspensives n’ayant pas été réalisé et n’ayant pas fait l’objet d’un renoncement par les parties, ni d’un avenant de prolongation, la promesse de VEFA est devenue caduque. 

Compte-tenu de la criticité des risques constatés depuis de nombreux mois par la SOLIDEO, vis-à-vis de l’atteinte des objectifs de livraison dans les temps impartis, son Comité d’audit a préconisé le 14 septembre 2020, la réalisation d’un audit du projet.

Ce rapport d’audit pointe de nombreuses carences :

• Manque de compétences (techniques et pilotage) et de moyens du promoteur (NODI).
• Défaut de coordination des parties prenantes du projet et de la gestion des interfaces par le promoteur (NODI).
• Défaut dans le mécanisme de prise de décision au sein de la MOA (Est Ensemble) avant les élections.
• Défaut de coordination, de suivi et de cohérence des pièces techniques entre le promoteur et la MOA ayant généré un retard dans les études.

Considérant ces points de carence, le rapport d’audit constate une « livraison prévisionnelle incompatible avec les exigences olympiques ».

En conséquence, le CA de la SOLIDEO réuni hier acte l’abandon du projet du Centre Aquatique du Pont de Bondy comme bassin d’entrainement pour les épreuves de water-polo des JOP Paris 2024.  
La décision de la SOLIDEO de ne pas poursuivre son engagement dans ce projet de 45 millions d’euros, avec un déficit d’exploitation prévisionnel annuel supérieur à 2 M€ par an, est incompatible avec les capacités financières réelles d’Est Ensemble et inadapté aux besoins des usagers du territoire et a été partagée par le nouvel exécutif d’Est Ensemble.

La SOLIDEO a approuvé par ailleurs l’intégration de la piscine Maurice Thorez, située à Montreuil, dans la liste des sites d’entraîement pour les JOP de 2024.

Est Ensemble, en lien avec les villes de Noisy-le-Sec, de Bobigny et de Bondy, poursuit son engagement en faveur d’un meilleur maillage aquatique du territoire

L'inopportunité du projet initial renforce la volonté d’Est Ensemble de garantir aux habitant-e-s, notamment des villes de Bobigny, Noisy-le-Sec et Bondy, la construction de nouveaux bassins et la réhabilitation d’équipements vieillissants et/ou inadaptés aux besoins de la population.

Ainsi, les équipes d’Est Ensemble travaillent d’ores et déjà à la candidature pour le réemploi de deux bassins d’entraînement provisoires dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt lancé par Paris 2024, l’État et le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis. Deux sites ont été privilégiés : celui de la piscine des Malassis à Bagnolet et celui – en cours de définition - d’une nouvelle piscine intercommunale dans le secteur de la Folie. Pour mémoire, l'EPT Est Ensemble gère douze piscines pour une population de 426 000 habitant.e.s.

Selon Patrice Bessac, président d’Est Ensemble, « l’implantation de nouveaux bassins devra répondre aux exigences d’une politique publique volontariste en faveur du savoir nager. Les besoins des clubs du territoire, notamment notre équipe de water-polo de Noisy-le-Sec, sont au cœur de nos réflexions ».