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Agriculture en Seine-Saint-Denis : Est Ensemble et ses partenaires s’engagent avec la signature de la Charte territoriale d’agriculture urbaine

Romainville, le 12 juin 2024 - L’événement de signature de la Charte se déroulera le 19 juin 2024 à 17h aux Vergers d’Hector (12-14 Rue Hector Berlioz à Bobigny) et réunira les acteurs locaux, les élu.e.s, et les partenaires du territoire pour célébrer cet engagement collectif en faveur de l’agriculture urbaine.

Avec la Charte territoriale d’agriculture urbaine, Est Ensemble franchit une nouvelle étape en faveur de la transition écologique. Issue des engagements d’Est Ensemble aux propositions de la Convention Citoyenne locale pour le climat et la biodiversité, la charte d’agriculture urbaine reconnaît ses multiples bénéfices pour mener la transition écologique et sociale du territoire.

Un territoire résolument mobilisé pour porter des projets vertueux

Est Ensemble est le territoire le plus dense de la Métropole du Grand Paris après Paris et souffre d’une carence en espaces verts importante. Engagée dans un travail volontariste et ambitieux allant dans le sens de la lutte contre le réchauffement climatique, la Collectivité développe de nombreux projets de renaturation (Le Grand Chemin, le Plan arbres).

Parallèlement à ces actions publiques majeures de reconquête du cadre de vie, la Collectivité a organisé en 2021 une Convention citoyenne locale pour le climat et la biodiversité, plébiscitant l’agriculture urbaine pour ses co-bénéfices environnementaux, sociaux et économiques.

Sur proposition de l’avis citoyen rendu à l’issue de la Convention, Est Ensemble s’est ainsi engagé à mettre en oeuvre une série d’actions parmi lesquelles le développement des jardins partagés ; la sensibilisation de la population ; la création d’un maillage de biodiversité et d’espaces verts conviviaux ; la relocalisation de la production agricole par le développement de fermes urbaines ; et la réalisation d’une stratégie territoriale d’agriculture urbaine.

En mai dernier, le territoire a accueilli plus d’une trentaine d’événements dans ses 9 villes dans le cadre des 48h de l’agriculture urbaine. Des visites de jardins partagés et familiaux, de fermes urbaines, des ateliers participatifs, des conférences, des marchés de producteurs, et des ciné-débats étaient au programme pour faire (re)découvrir aux habitant.e.s, les bénéfices de l’agriculture à l’échelle locale, et les acteurs qui la font.

Plus de 250 lieux d’agriculture urbaine identifiés sur le territoire

Afin de pérenniser, amplifier, et accompagner les initiatives et les projets consacrés au développement de l’agriculture urbaine, Est Ensemble a élaboré durant 14 mois avec ses partenaires la Charte territoriale d’agriculture urbaine permettant d’officiellement engager un partenariat vertueux entre les associations et porteurs de projets, les 9 villes du territoire, les bailleurs, les aménageurs, la Région Île-de-France, le Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis, la Métropole du Grand Paris et les experts (ADEME, AFAUP, etc.). La Charte territoriale d’agriculture urbaine a permis de mettre en lumière plus de 250 lieux à travers le territoire.

Reconnaissant les bénéfices écologiques, sociaux et solidaires de l‘agriculture urbaine, la Charte s’adresse à l’ensemble des partenaires du territoire ayant participé à sa construction ou souhaitant s’engager dans une démarche de soutien à l’économie sociale agricole et alimentaire sur le territoire.

Trois grands axes d’engagements

La Charte repose sur trois grands axes :

  • Animer et faire rayonner l’agriculture urbaine : renforcer le réseau des acteurs engagés et promouvoir les bénéfices de l’agriculture urbaine grâce à la communication d’outils et ressources (cartographie des projets, annuaires…) et d’événements à destination de tous les publics (48h de l’agriculture urbaine) et notamment des plus jeunes ;
  • Multiplier et pérenniser la présence de l’agriculture urbaine et écologique : intégrer l’agriculture urbaine dans les projets d’aménagement du territoire, en lien avec la stratégie de renaturation (dans les Quartiers prioritaires de la politique de la ville, dans le cadre du dispositif TempO’, etc…) ;
  • Soutenir une économie sociale agricole et alimentaire : promouvoir l’économie circulaire, les circuits courts, et la démocratie alimentaire ; assurer la planification de l’approvisionnement alimentaire du territoire et la structuration de filières agricoles régionales, en partenariat avec les plans alimentaires territoriaux de la Métropole du Grand Paris et du Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis.
Mercredi, Juin 12, 2024

Est Ensemble et la Ville de Pantin inaugurent les Ateliers Diderot, un nouveau lieu qui réunit les acteurs de l’écoconstruction

Pantin, le 6 juin 2024 - L’inauguration de ce lieu ressource de l’économie verte et de la ville durable est prévue le 11 juin prochain, à partir de 17h (au 62-64 rue Denis Papin à Pantin) en présence de la Ville de Pantin, la RIVP, la Banque des Territoires, PLATAN et Est Ensemble. Philippe Madec, architecte et pionnier de l’écoresponsabilité y donnera une conférence sur le thème de la frugalité. En ouverture de l’inauguration (16h30), une dizaine d’acteurs majeurs du territoire signeront à l’invitation d’Est Ensemble la Charte pour le développement de l’économie circulaire dans le secteur de l’aménagement et de la construction proposée par l’EPT.

Les Ateliers Diderot, c’est le nom donné à un nouveau lieu de travail et de vie de 5000 m2 ouvert depuis janvier 2024, à Pantin. Cet ancien site industriel réhabilité par la Régie Immobilière de la Ville de Paris (RIVP), accueille désormais une pépinière d’entreprises et un hôtel d’activités dédiés à l’écoconstruction, à l’économie verte et à la ville de demain.

Un pôle d’excellence pour l’écoconstruction

Les Ateliers Diderot se distinguent comme un espace de référence pour l’écoconstruction, rassemblant des professionnel.le.s (TPE, PME, artisan.e.s, structures de l’économie sociale et solidaire…) des filières de l’écoconstruction, de l’économie circulaire, des technologies vertes, des services urbains, de la mobilité durable, de l’économie collaborative, et de la ville sociale et solidaire autour de projets innovants et durables.

Pour rappel, le BTP représente sur le territoire d’Est Ensemble, le 2ème poste le plus émetteur de Gaz à Effet de Serre et le 1er producteur de déchets en volume. Dans ce contexte, les Ateliers Diderot permettent de répondre à la nécessité de développer des projets vertueux, prenant en compte les enjeux climatiques et de penser différemment la manière de construire des bâtiments et d’aménager les villes.

Un projet partenarial inédit en faveur de l’écoconstruction et de la transition écologique

Soutenu par le Fonds européen de développement régional (FEDER), la Région Île-de-France, la Ville de Pantin et Est Ensemble, copropriété de la Banque des Territoires et de la RIVP, le site est animé par PLATAN. Ce projet partenarial inédit reflète une volonté commune de développer de l’activité productive et vertueuse en zone dense.

Le projet permet en effet d’offrir un lieu de travail collaboratif aux TPE artisanales et manufacturières (aujourd’hui contraintes de s’éloigner des centres urbains compte tenu de la pression foncière qui entraîne une augmentation sensible des loyers), et ainsi de conserver et de développer de l’emploi productif et artisanal, traditionnellement très implanté dans ce secteur du Grand Paris.

Les Ateliers Diderot proposent divers espaces de travail adaptés à la nature de l’activité et à la maturité des entreprises ainsi que des services communs et lieux de convivialité ouverts sur le quartier des Quatre Chemins, pour susciter des vocations et permettre au plus grand nombre de découvrir les métiers de production et artisanaux. Le projet des Ateliers Diderot s’inscrit dans cet héritage en modernisant et augmentant les bâtiments historiques pour qu’ils répondent aux besoins et moyens des artisans d’aujourd’hui, tout en prenant en compte les enjeux climatiques. Lors de sa réhabilitation, une grande partie du bâtiment existant a fait l’objet de réemploi, les matériaux utilisés et équipements installés ont été choisis pour leur faible consommation en énergie comme par exemple les équipements hydro-économes et de récupération des eaux pluviales.

Une conférence de Philippe Madec au programme

L’inauguration débutera à partir de 17h avec une visite du lieu, et des prises de parole des élu.e.s et des représentant.e.s des institutions partenaires, soulignant l’importance de ce projet pour la Ville de Pantin, le territoire d’Est Ensemble et son impact pour le secteur de la construction durable.

Philippe Madec, architecte, urbaniste, pionnier de l'écoresponsabilité, et écrivain français donnera également une conférence sur le thème de la frugalité heureuse et créative.

Signature de la Charte économie circulaire dans l’aménagement et dans la construction

À l’occasion de l’inauguration, les partenaires du projet signeront la Charte pour le développement de l’économie circulaire dans le secteur de l’aménagement et de la construction, incitant les signataires à renforcer leurs pratiques de construction durable, et économes en ressources et en énergie.

Est Ensemble porte une ambition forte dans les domaines du réemploi et du recyclage des matériaux issus des projets d’aménagement et de construction, conformément à son engagement en faveur de la transition écologique.

La charte poursuit l’objectif de valoriser à terme, 70% des déchets issus du BTP en engageant les acteurs de l’aménagement et de la construction dans une dynamique globale vertueuse. Elle s’appuie sur 4 piliers :

  • Préférer la réhabilitation à la démolition ;
  • Réemployer les matériaux et utiliser des matériaux biosourcés ;
  • Anticiper les évolutions et la fin de vie dès la conception des constructions ;
  • Valoriser le foncier et le bâti inoccupés pendant le temps de développement des futurs projets.

À travers la construction et le renforcement d’un écosystème d’acteurs engagés, le développement d’outils permettant de favoriser l’échange de matériaux à un niveau local et l’accompagnement à l’installation d’acteurs économiques de la transformation des matériaux de la construction, Est Ensemble souhaite devenir un territoire plus durable, moins dépendant des ressources extérieures et basant son développement sur une économie productive, dont les Ateliers Diderot sont une parfaite illustration.

Pour Bertrand Kern, Maire de Pantin : « Les ateliers Diderot s’installent aux Quatre-Chemins. Un quartier dont le développement est une priorité de la ville de Pantin et qui bénéficie d’un programme de requalification urbaine depuis les années 2000, dont l’objectif est de résorber l’habitat indigne. A ce titre, 80M€ ont été investis entre 2007 et 2021 dont 25M€ par la ville. Ce programme s’accompagne de la livraison de nouveaux équipements : un bassin de baignade naturel et gratuit au Parc Diderot, Les Sheds, derniers vestiges des filatures Cartier-Bresson, réhabilités et dédiés à la culture et à la petite enfance, le nouveau collège Jean Lolive livré en 2022 et bientôt une nouvelle école élémentaire Diderot, une Micro-folie antenne jeunesse et un nouveau centre de santé.

En 2025, commenceront également les premières livraisons d’un écoquartier appelé à faire le lien entre les Quatre-Chemins et le reste de la commune. Le futur écoquartier, qui s’étend sur 45 hectares aux abords de la gare du RER E, a été conçu comme un quartier d’excellence en matière de cadre de vie, de mixité sociale et générationnelle, de développement économique et d’écologie urbaine. Il comprendra 1 500 logements, composés à 33 % de logements sociaux, 120 000 m2 de bureaux et d'activités et des équipements publics. Il comprendra également 7 hectares d’espaces verts dont 4 ha d’un seul tenant. Nul doute que cet écoquartier s'appuiera sur les acteurs de l'économie circulaire présents aux Ateliers Diderot, pour devenir le démonstrateur de l'urbanisme de demain. »

Pour Patrice Bessac, Président d’Est Ensemble : « Dans un territoire très dense comme le nôtre, la fabrique de la ville relève d’un équilibre délicat et essentiel. Nous pensons que le dialogue avec les acteurs économiques et le soutien que nous pouvons leur apporter, en particulier dès lors qu’il s’agit d’acteurs engagés dans les transitions, est déterminant pour la mixité des usages de nos villes.
Notre territoire dispose de leviers, notamment en préservant le foncier, et en soutenant les secteurs clés de la transition. Nous répondons ainsi aux défis environnementaux et nous créons des emplois locaux et durables. Les Ateliers Diderot à Pantin sont l’une des illustrations de cet engagement.

Avec la Charte économie circulaire dans l’aménagement et la construction signée à cette occasion, nous réaffirmons la nécessité de penser différemment la manière de construire les bâtiments et d’aménager les villes en privilégiant le réemploi et la préservation des ressources. »

Jeudi, Juin 6, 2024

Est Ensemble célèbre les 48h de l’agriculture urbaine

Romainville, le 21 mai 2024 - Les associations du territoire se mobilisent du 24 au 26 mai et proposent un programme inédit pour célébrer l’agriculture urbaine en Seine-Saint-Denis. L'occasion de mettre en lumière les initiatives locales portées toute l’année dans 250 lieux du territoire d’Est Ensemble. Cet évènement est coordonné et soutenu par Est Ensemble, ses communes-membres et le Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis.

Initiées en 2015 par l’association la SAUGE (implantée à la Prairie du Canal à Bobigny), les 48h de l’agriculture urbaine rassemblent en Île-de-France plus de 80 manifestations visant à promouvoir l’agriculture urbaine auprès des professionnels et du grand public. Depuis 2022, c’est l’Association Française d’Agriculture Urbaine Professionnelle (AFAUP), rassemblant plus de 120 structures de l’agriculture urbaine, qui coordonne l’événement au niveau national.

Cet évènement se déroulera simultanément dans plusieurs villes de France, ainsi qu’en Belgique, en Suisse et au Luxembourg, illustrant l’engagement croissant pour une agriculture durable et locale.

Un week-end festif et éducatif

Durant ces manifestations, les habitant.e.s pourront participer à un large panel d’activités telles que :

De nombreux autres évènements [sont à découvrir ici] et visent à sensibiliser le public au renouveau du patrimoine agricole séquano-dionysien et aux bénéfices de l’agriculture urbaine, à promouvoir les productions maraîchères, fruitières et florales locales et à soutenir les initiatives localement et socialement vertueuses.

Présentation de la charte d’agriculture urbaine d’Est Ensemble

Lors de la 1ère soirée des 48h de l’agriculture urbaine, un ciné-débat sera proposé à l’occasion de la projection de La Belle Ville, un film-documentaire portant sur la belle ville de demain, entre initiatives révolutionnaires et reconnexion entre Hommes, villes et nature. Les échanges s’articuleront autour des bénéfices et des perspectives de l’agriculture urbaine (en termes de richesse, de diversité, etc.) ; et de la présentation de la charte territoriale d’agriculture urbaine par Anne de Rugy, conseillère territoriale déléguée à l’agriculture urbaine d’Est Ensemble, avec le témoignage d’associations engagées (Les Cols Verts et Root Cause). La soirée se déroulera au cinéma le Trianon, le 24 mai à 20h30.

La charte territoriale d’agriculture urbaine est un document stratégique qui vise à soutenir et à encourager l’agriculture urbaine sur le territoire. Après 14 mois de co-construction avec les villes et les partenaires d’Est Ensemble (bailleurs, aménageurs, Région Île-de-France, Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis, Métropole du Grand Paris, ADEME, AFAUP, etc.), la charte a mis en lumière plus de 250 lieux à travers le territoire.

Reconnaissant les bénéfices écologiques, sociaux et solidaires de l‘agriculture urbaine, elle engage des signataires à animer et faire rayonner le réseau, multiplier et pérenniser les lieux et soutenir une économie sociale agricole et alimentaire.

La signature de la charte territoriale d’agriculture urbaine est prévue le 19 juin 2024 à partir de 17h aux Vergers d’Hector, à Bobigny.

Mardi, Mai 21, 2024

Est Ensemble et les Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis lancent un festival dédié aux cultures urbaines

Romainville, le 23 avril 2024 - À moins de 100 jours des Jeux de Paris, l'intérêt pour le sport et pour les disciplines qui y seront disputées sont en augmentation. En écho aux premières épreuves de breakdance de ces Jeux, Est Ensemble et les Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis organisent un festival dédié aux danses urbaines pour valoriser l’histoire et l’actualité riches des esthétiques issues de la subculture sur le territoire de l’est parisien et de la Seine-Saint-Denis. Intitulé BOOST, il se déroulera du 27 avril au 5 mai prochains.

Dans le cadre de la saison culturelle BOOST, Est Ensemble et les Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis proposent le festival BOOST autour des cultures urbaines avec des battles, ateliers, films, spectacles... Tour d’horizon de la programmation exceptionnelle de ce festival inédit.

Une première édition à la programmation riche

Avec plusieurs spectacles, conférences dansées, battles et restitutions de projets, dans les villes d’Est Ensemble, en espace public et dans des lieux dédiés comme le Théâtre Public de Montreuil, le Théâtre Berthelot-Jean Guerrin à Montreuil, le collège Pierre Curie à Bondy, le théâtre du fil de l’eau à Pantin, les conservatoires d’Est Ensemble, etc., le festival BOOST est l’occasion de (re)découvrir l’histoire des danses urbaines et plus largement des cultures urbaines sur notre territoire, ainsi que sur la très riche actualité de ces esthétiques.

Populaires, et ouverts à toutes et tous, les événements proposés dans le cadre de BOOST sont pour la grande majorité gratuits. La programmation est à retrouver ici : est-ensemble.fr/temps-fort-boost/

Un battle international au siège de la CGT à Montreuil

Dimanche 28 avril, les locaux de la CGT vont accueillir un battle international 100% break, des ateliers d'initiation au graff et au breakdance pour les familles, des cyphers libres pour inclure toutes celles et ceux passionné·e·s de danse, une projection vidéo, des shows et performances dansées, des débats autour de la culture hip-hop, des démonstrations (double dutch, BMX)…

Imaginée par Boxcrew, cette compétition internationale exceptionnelle rassemblera les danseuses et danseurs en vogue du moment qui s’affronteront dans les catégories : 1vs1 b.boy (top 16), 1vs1 b.girl (top 8), et 1vs1 kidz (top 4). Ce temps fort du festival BOOST est gratuit [sur réservation].

Une saison culturelle dédiée pour célébrer les pratiques culturelles d’ici… et d’ailleurs

Au-delà des festivités qui vont se dérouler du 27 avril au 5 mai, le festival BOOST s’inscrit dans une séquence plus large. En effet, depuis septembre 2023, Est Ensemble et ses 9 communes-membres, en coopération avec les Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis, la CGT, la scène de création, le monde des battles et des pratiques amateurs, et les équipements culturels publics et privés du territoire, proposent une saison dédiée aux cultures et esthétiques urbaines.

En s’appuyant sur plusieurs lieux partenaires du territoire, l’objectif de cette initiative consiste dans la mise en avant de la création artistique en matière de breakdance et plus largement de danses urbaines (hip-hop, krump, house, pentsula, waacking, voguing, electro, danses afros…) afin d’accompagner le temps fort sportif que constituent les épreuves olympiques.

La saison culturelle s’articule autour de :

  • Rencontres avec les pionniers et pionnières des danses urbaines en Seine-Saint-Denis pour mettre en avant l’histoire collective à travers ses influences, ses interactions et filiations ;
  • Echanges entre les acteurs référents, dont le lien avec les villes d’Est Ensemble est fort, et les jeunes artistes du territoire autour de projection de films, de documentaires, de performances ;
  • Spectacles et performances (intérieurs et extérieurs) de la création contemporaine dont la programmation convoque la dimension internationale du mouvement et les croisements intervenus entre différentes esthétiques au cours du temps ;
  • Événements et/ou battles dans plusieurs lieux du territoire, impliquant le tissu associatif local mobilisé sur des pratiques contemporaines, créatives et internationales pour créer des espaces fédérateurs pour les danseuses et danseurs des différentes disciplines.
Mardi, Avril 23, 2024

Jusqu’à quand l’État mènera-t-il une politique injuste en Seine-Saint-Denis ?

Le 27 mars 2024 - Bagnolet, Bobigny, Bondy, Le Pré Saint-Gervais, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, et Romainville : Est Ensemble, ses 430 000 habitants et leurs associations et entreprises font chaque jour notre fierté en faisant preuve d’un dynamisme remarquable. Cette énergie, nous l’accompagnons, maires des communes d’Est Ensemble, en mettant tout en œuvre pour répondre aux besoins de nos concitoyens. Mais alors que nous travaillons depuis des années en situation de sous-financement pérenne de l’Etat, l’annonce récente d’une augmentation du nombre de Quartiers Prioritaires de la Ville sans aucune révision du budget repose comme chaque année une question essentielle : où est ce fameux “pognon de dingue” dont nous n’avons toujours pas vu la couleur ? Que fait l’État censé être “plus fort” depuis 2019 ?

Pour mettre en lumière ces inégalités criantes, que l’Etat n’a pas su combler depuis les annonces du Président et de l’ancien Premier Ministre, nous avons décidé de créer l’Observatoire du Territoire. Celui-ci a déjà produit un premier rapport aux conclusions sans appel : Est Ensemble en particulier, et la Seine-Saint-Denis en général, subissent les conséquences d’une politique injuste de la part de l’État, particulièrement dans les domaines cruciaux que constituent l’éducation et l’enfance. Dans la droite lignée du Rapport parlementaire conduit par Christine Decodts et Stéphane Peu, il appelle à une réponse immédiate de l’État.

Des injustices tout au long du parcours des citoyens

Parmi les chiffres mis en avant par notre rapport, ceux relatifs à l’éducation illustrent une réalité alarmante : les élèves du département sont privés d’un mois de cours chaque année, en raison d’un taux de non-remplacement des enseignants absents de 15%, nettement supérieur à la moyenne nationale. Cette situation est aggravée par la prévalence élevée d’enseignants contractuels et d’enseignants de moins de 35 ans. Le turn-over y est le plus élevé d’Île-de-France, exacerbant les difficultés dans un département où près de la moitié des élèves sont scolarisés en REP/REP+.

L’injustice vécue dès les bancs de l’école se poursuit quand on la quitte : les agences Pôle Emploi (aujourd’hui France Travail) du territoire sont confrontées à une surcharge de 250 demandeurs d’emploi suivis par conseiller, bien au-delà du maximum théorique de 150, et ce alors que le taux de chômage atteint 17%. Un parcours d’accès à l’emploi rendu d’autant plus difficile qu’il faut attendre 5 mois pour voir sa demande d’Aide au Logement traitée, contre quelques semaines à l’échelle du pays.

Cette crise s’étend également au domaine de la santé, où l’hôpital Avicenne de Bobigny symbolise la saturation des services d’urgence, avec un temps d’attente moyen de 250 minutes pour un passage aux urgences l’année passée. Ce chiffre, significativement plus élevé que dans d’autres établissements de la région (122 minutes en moyenne à l’hôpital Bichat de Paris 18ème), témoigne des difficultés auxquelles est confronté le système de santé publique face à une population particulièrement fragile.

Enfin, si la Seine-Saint-Denis est régulièrement pointée du doigt pour son taux de délinquance, il est bon de rappeler ses sous-effectifs majeurs en termes de sécurité et de justice, et ce, malgré le doublement des agents de police judiciaire. On compte seulement 34 policiers pour 10 000 habitants contre 44 dans les Hauts-de-Seine, et pas plus de 58 magistrats du parquet, soit plus de trois fois moins que la recommandation du Conseil de L’Europe.

Comment ne pas comprendre que nombre de nos concitoyens ont l’impression que la République les a quittés ? Jusqu’à quand l’Etat va-t-il s’enliser dans l’inaction sur notre territoire ?

Une exigence : l’égalité

Les habitants de notre territoire veulent avant tout vivre de manière digne. L’absence de services publics vitaux est une discrimination qui ne dit pas son nom qui agit comme un poison lent et sournois dans le quotidien des populations de Est Ensemble.

Notre appel transcende les clivages politiques pour se concentrer sur l’essentiel : la nécessité d’une action étatique forte pour rétablir l’égalité et la justice sociale. Nous ne sollicitons pas la charité, mais demandons simplement d’offrir à nos concitoyens, et surtout à nos jeunes, les mêmes chances de réussite qu’ailleurs en France.

Cette exigence d’égalité ne devrait pas être exceptionnelle, mais devient une urgence alors que les promesses non tenues par le Président contribuent à l’épuisement du projet d’émancipation sociale qu’est la République. L’État doit reconnaître sa part de responsabilité, agir concrètement pour redonner leur dignité aux habitants de la Seine-Saint-Denis, et montrer, plus seulement par les mots, mais par les actes, que la République est une et indivisible, pour tous ses enfants.

Signataires : Patrice BESSAC Maire de Montreuil et Président d’Est Ensemble, Tony DI MARTINO, Maire de Bagnolet, Abdel SADI, Maire de Bobigny, Laurent BARON, maire du Pré-Saint-Gervais, Lionel BENHAROUS, Maire des Lilas, Olivier SARRABEYROUSE, Maire de Noisy-le-Sec, Bertrand KERN, Maire de Pantin, François DECHY, Maire de Romainville.

Mercredi, Mars 27, 2024

Publication du rapport "Politique injuste à Est Ensemble et en Seine-Saint-Denis"

Le 27 mars à Bobigny - Huit maires (Bagnolet, Bobigny, Le Pré Saint-Gervais, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, et Romainville) de Est Ensemble dénoncent l’inaction de l’État en matière de services publics. Ce 27 mars, Est Ensemble (structure intercommunale en Seine-Saint-Denis) publie un rapport accablant sur les inégalités sur le territoire, et plus largement dans toute la Seine-Saint-Denis.

Basés sur des chiffres et des statistiques concrets, ce rapport s’inscrit dans la continuité de travaux qui ont été publiés ces dernières années, comme le Rapport parlementaire sur l’action de l’État en Seine-Saint-Denis publié fin 2023 par deux parlementaires (Stéphane Peu et Christine Decodts).

Le rapport d‘une politique injuste dénonce les manques criants de l’État concernant l’accès aux services publics majeurs : emploi, éducation, accès aux droits, police, justice, santé.

Les chiffres révélés, comparés avec la moyenne francilienne et nationale, prouvent les profondes inégalités qui pénalisent tout au long de leur vie les habitants de ces territoires.

Le lancement de ce rapport sera accompagné d’une campagne globale intitulée « Vous faites beaucoup sans l’aide de l’État… mais pour les services publics, l’État doit agir ». Cette campagne sera déclinée sur un site internet dédié et fera l’objet d’affichage public dans le territoire.
Elle viendra souligner le paradoxe entre un territoire vivant, dynamique et créatif, face à un État qui abandonne ses habitants.

En interpellant l’État, ces maires appellent à une action concrète et urgente, face à trop de promesses non tenues depuis des années.

Elle sera tiendra en présence de Patrice BESSAC Maire de Montreuil et Président d’Est Ensemble,Tony DI MARTINO, Maire de Bagnolet, Abdel SADI, Maire de Bobigny, Laurent BARON, maire du Pré Saint-Gervais, Lionel BENHAROUS, Maire des Lilas, Olivier SARRABEYROUSE, Maire de Noisy-le-Sec, Bertrand KERN, Maire de Pantin, François DECHY, Maire de Romainville.

Le rapport est consultable sur le site internet rapport-politique-injuste.fr

Mercredi, Mars 27, 2024

Ordre du jour du Conseil de Territoire du 26 mars 2024

Romainville, le 26 mars 2024 - Le budget primitif pour l’année 2024, l’approbation d’un nouveau contrat de ville intercommunal pour améliorer la vie des habitant.e.s en QPV, l’adoption d’un Schéma de Promotion des Achats Socialement et Environnementalement Responsables (SPASER), et une convention avec l’association Villes des Musiques du Monde, figurent parmi les 75 délibérations à l’ordre du jour de ce Conseil.

Un budget primitif 2024 qui porte l’ambition de la redirection des politiques publiques d’Est Ensemble en faveur du climat et de la justice sociale 

Le budget primitif 2024 poursuit l’effort de gestion engagé depuis 2021, tout en s’attachant à la qualité du service public rendu sur le territoire. Il s’inscrit dans la trajectoire du mandat : renforcer l’épargne pour financer une programmation ambitieuse des investissements.

Conformément au pacte de gouvernance, Est Ensemble et les communes membres contribuent au financement d’une programmation des investissements qui devrait représenter plus de 300 M€ de charges nettes en fin de mandat. 

La construction budgétaire pour 2024 permet à la Collectivité de renforcer son équilibre structurel. Les dépenses de la Collectivité restent marquées par un contexte inflationniste, avec d’une part les coûts liés à l’énergie qui se maintiennent à un niveau élevé et la revalorisation du point d’indice des agents publics de juillet 2023 ainsi que la hausse de 5 points de tous les agents au 1er janvier 2024.

Concernant les recettes, la loi de finances 2024 adoptée en décembre 2023 qui reconduit le moratoire sur le transfert de la CFE à la Métropole du Grand Paris, permet d’abaisser le reversement de la croissance de CFE au profit de la Métropole du Grand Paris de deux tiers à la moitié. Aussi, les recettes de la fraction fiscale du FCCT progressent sous l’effet de la hausse de l’Indice des Prix à la Consommation Harmonisé en 2023.

La collectivité poursuit ses efforts de gestion pour répondre à l’objectif de 1,5 M€ d’économies du pacte de gouvernance, notamment par la maîtrise des dépenses de fonctionnement dans un contexte de poursuite du développement des politiques publiques portées par l’établissement (Plan 20 000 arbres, Le Grand Chemin, dispositif Territoire zéro chômeurs de longue durée, plan pour l’insertion des jeunes…). 

La Collectivité dispose d’une épargne renforcée, qui participera au financement des dépenses d’équipements prévues et permettant de contenir le recours à l’emprunt.

Des Elu.e.s engagés pour le territoire et pour le nouveau contrat de ville intercommunal

La politique de la ville constitue un outil important pour lutter contre les inégalités territoriales. Par son soutien aux acteurs de la vie locale et des actions en faveur des habitants les plus fragiles, la politique de la ville porte l’ambition d’améliorer les quartiers les plus durement touchés par les difficultés socio-économiques. Depuis l’extension de la cartographie des Quartiers Prioritaires de la Politique de la Ville au 1er janvier 2024, ce sont 20 quartiers du territoire d’Est Ensemble qui sont désormais inscrits en QPV. 

Le contrat de ville Engagement 2030 devrait avoir comme objectif d’établir et d’améliorer les politiques publiques partenariales, transversales et structurantes portées sur son territoire. Ainsi, Est Ensemble avait proposé que le contrat de ville intègre les enjeux et les besoins réels identifiés sur le territoire, liés à l’éducation, l’emploi, au lien social, à la citoyenneté, la mixité sociale, l’accès aux droits sociaux et aux ambitions d'égalité républicaine ; mais aussi les enjeux relevant de la transition écologique, de la participation citoyenne, de la sécurité-tranquillité publique, de la prévention de la délinquance, de l'aménagement du territoire et de la mobilité.

En prenant en compte ces grandes thématiques structurantes, d'une importance manifeste pour le territoire et ses habitant.e.s et pour les stratégies à mettre en œuvre dans les quartiers prioritaires, le contrat de ville Engagement 2030 aurait donné l’opportunité d’améliorer significativement les interventions publiques et les conditions de fonctionnement des institutions partenaires afin de les adapter au plus près des besoins spécifiques à chacun des 20 quartiers d’Est Ensemble inscrits en QPV, garantissant ainsi, comme souhaité par les Elu.e.s d’Est Ensemble, les mêmes moyens et le même engagement de l’Etat que partout ailleurs sur le territoire national.

Au-delà de la délibération du Conseil Territorial de ce jour, 8 maires d’Est Ensemble présenteront, ce 27 mars 2024, un rapport sur les inégalités sur le territoire, et plus largement dans toute la Seine-Saint-Denis, en matière d’accès aux services publics majeurs : emploi, éducation, accès aux droits, police, justice, santé. Une campagne de communication sera ensuite diffusée partout sur le territoire, ainsi que sur un site internet dédié pour appeler l’Etat à fournir plus de moyens sur le territoire et dans le département. 

Adoption du Schéma de Promotion des Achats Socialement et Environnementalement Responsables (SPASER) 2024-2026 

Depuis sa création au 1er janvier 2010, Est Ensemble s’est fixé pour ambition de construire un territoire engagé et exemplaire afin de devenir une éco-agglomération. Saisissant l’opportunité que peut représenter la commande publique dans l’accompagnement de la transition sociale, économique et environnementale de son territoire, Est Ensemble a mis en œuvre une politique achat responsable, et a donc souhaité élaborer un Schéma de Promotion des Achats Socialement et Ecologiquement Responsables (SPASER). 

Le SPASER s’inscrit dans le cadre du Plan Climat Air et Energie Territorial et de la Charte de la Convention citoyenne locale pour le climat et la biodiversité d’Est Ensemble. Au-delà de l’obligation règlementaire, le SPASER est un outil structurant qui permet de traduire en objectifs chiffrés les ambitions d’amélioration des pratiques d’achats des collectivités. A Est Ensemble, le projet d’élaboration du SPASER a concrétisé l’ambition et la volonté : 

  • d’incarner l’exemplarité d’un EPT socialement et écologiquement engagé qui réaffirme son implication en faveur d’une politique achat responsable ; 
  • de faire des achats publics un levier de maîtrise de la dépense publique en réalisant des économies d’échelle par une bonne définition des besoins, la mutualisation des achats, le recours au sourcing ; 
  • de dynamiser le tissu économique du territoire par la création d’emplois locaux, et la mobilisation des ressources locales dans le souci d’impacter l’environnement de manière positive ;
  • de s’engager vers une commande publique plus vertueuse par le renforcement de clauses sociales et de dispositions environnementales dans les marchés publics en s’assurant que ces dispositifs soient supportables pour les opérateurs économiques ;
  • de structurer et de renforcer la politique achats pour une commande publique plus performante par le travail en transversalité avec les directions de l’EPT et en coopération avec les Villes, puisque le SPASER est un outil dynamique qui se nourrit des retours d’expériences, d’échanges et de partages de bonnes pratiques. 

Le SPASER fera l’objet d’un plan d’actions décliné en feuille de route annuelle intégrant des actions priorisées et évaluées au terme de chaque année, au vu des objectifs et indicateurs fixés dans le Schéma.

Un partenariat resserré avec l'association Villes des Musiques du Monde

Le développement de la pratique artistique et de l’enseignement artistique est un enjeu central sur le territoire d’Est Ensemble. La Collectivité exerce de fortes compétences en matière culturelle, et assume la gestion d’un grand nombre d’équipements culturels : 6 cinémas, et 7 réseaux de lecture publique, 8 conservatoires et 1 auditorium (qui rassemblent plus de 350 enseignants et 6 300 élèves). 

L’association Villes des Musiques du Monde contribue au développement de la vie et de la pratique musicale et à la connaissance de la musique et de son patrimoine. Elle soutient, dans leur diversité, les musiques populaires du monde entier et propose des formations musicales et une programmation artistique autour de ces esthétiques. Elle concourt ainsi à l’information et à la formation musicale du public. 

Villes des Musiques du Monde et Est Ensemble partagent des réflexions et des projets communs pour ce qui concerne les enseignements artistiques et en particulier l’enseignement musical : réflexion sur l’évolution des pratiques pédagogiques, développement de la pratique chorale, valorisation des esthétiques populaires du monde entier. Dans ce contexte et au vu des projets déjà menés avec Est Ensemble (dispositif de la Cité des Marmots portés depuis plusieurs années sur le Territoire), il sera proposé au Conseil de Territoire d’approuver un partenariat entre les deux entités, portant sur les axes suivants : 

  • Portage d’une cité des Marmots rassemblant 18 classes d’élémentaire issues des 9 villes d’Est Ensemble organisée sous la forme de 20 séances d’éducation musicale par classe ;
  • Liens privilégiés entre Est Ensemble, en particulier ses conservatoires et ses bibliothèques, et Villes des Musiques du Monde autour des esthétiques musicales soutenues par l’association.

Dans le cadre de ce partenariat, Est Ensemble propose de verser une subvention annuelle de 30 000 € à l’association Villes des Musiques du Monde pour l’année 2024. 

Mardi, Mars 26, 2024

Les politiques culturelles au service de l’épanouissement et de l’émancipation de tous portées par Est Ensemble enregistrent un bilan record

Romainville, le 20 février 2024 - L’année 2023 est marquée par le succès exceptionnel de la programmation culturelle et éducative proposée dans les équipements publics d’Est Ensemble. Résolument engagés pour l’accès à la connaissance, à la culture et à la pratique artistique pour tous, les réseaux des cinémas, des bibliothèques et des conservatoires d’Est Ensemble sont au service de l’utilité sociale et culturelle. Le croisement des publics, la lutte contre les inégalités, et le soutien à la création constituent les trois piliers de ces orientations.

Une fréquentation record dans le réseau des cinémas publics

Alors que l’ensemble de l’industrie du cinéma continue à subir les effets de la crise, la fréquentation dans les cinémas à Est Ensemble est revenue dès 2023 quasiment à son niveau de fréquentation record et confirme la qualité du travail mené sur le terrain en lien avec les partenaires du territoire, en particulier avec les acteurs des champs social, éducatif et culturel.

Avec près de 612 000 entrées, dont près de 100 000 dans le cadre de propositions d’éducation à l’image à destination des scolaires et des centres de loisirs (16% des entrées), la fréquentation du réseau des cinémas Est Ensemble connait une augmentation de 7% par rapport à la moyenne pré-covid (2017-2019, prise comme référence dans la filière cinéma), là où la fréquentation nationale subit une perte de 15%. Cette fréquentation représente une augmentation de près de 12% par rapport à 2022.

Parmi la riche programmation proposée en 2023 dans le réseau des cinémas d’Est Ensemble, on peut retenir :

  • Plus de 500 rencontres en un an pour 14 écrans (contre 150 rencontres pour 27 écrans en un an du plus grand cinéma de France, situé aux Halles à Paris) avec des personnalités telles que Ken Loach et Sophie Binet, Romain Duris, Jean-Pascal Zadi, Mathieu Amalric, Benoît Jacquot, Baya Kasmi, Swann Arlaud, Nicolas Philibert, Gilles Perret, Aissa Maïga, Chloé Mazlo, Justine Triet (Palme d’or), Lina Soualem et Hiam Abbas, Thomas Cailley, Cédric Kahn, Valérie Donzelli, Dominique Moll, Sophie Letourneur… ;
  • Des rencontres des professionnels du cinéma au Cin’hoche à Bagnolet et au Trianon sur la prise en compte des enjeux environnementaux dans l’exploitation cinématographique ;
  • Des Nuits de l’horreur, dont celle du Ciné-Malraux à Bondy ;
  • Des cinés-concerts dans l’ensemble des cinémas ;
  • Un concours de court-métrages sur le thème du sport au Trianon, et le lancement d’un cycle mensuel ciné-environnement
  • Et pour la première fois, le Méliès est la première salle indépendante art et essai de France, tout en restant l'établissement qui diffuse le plus grand nombre de films différents dans l’année, tous cinémas confondus.

La richesse des propositions, leur originalité et leur qualité témoignent du dynamisme et de l’innovation des cinémas publics d’Est Ensemble, et de la volonté de la Collectivité de promouvoir une politique culturelle ambitieuse, placée sous le double signe de l’exigence et de la démocratisation.

Une fréquentation en forte hausse dans les 13 bibliothèques du territoire

Les bibliothèques enregistrent aussi une hausse de fréquentation, avec 25% d’inscrits supplémentaires, sur deux ans, pour un total de plus de 55 400 inscrits. Un dynamisme remarquable qui s’illustre aussi avec les 600 inscrits que la nouvelle bibliothèque Nelson Mandela (située dans le quartier des Courtilières à Pantin) a enregistré durant le mois de son ouverture au public. Le prêt de documents s’est lui stabilisé à la hausse en 2023. Des résultats à apprécier en comparaison à la moyenne des prêts de documents en France, qui est en baisse sensible avec un nombre d’inscrits ayant diminué de 3 et 4% ces deux dernières années.

Le développement de projets culturels et de médiation en partenariat avec des acteurs issus du domaine éducatif, du champ social, de l’insertion, de l’accueil de personnes migrantes sont au coeur des orientations du réseau des bibliothèques d’Est Ensemble, et contribue à élargir la fréquentation et à lutter contre les déterminismes socio-culturels, notamment pour les usagers issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), qui représentent 24% des inscrits en bibliothèques.

Il est à noter que les indicateurs portant sur le taux d’inscrits et d’emprunt ne prennent pas en compte les usagers venant assister aux évènements organisés dans le réseau des bibliothèques (Le Bel été d’Est Ensemble, festival Sciences Infuses, Mois de la Petite Enfance, etc.), pourtant nombreux, ou venant utiliser les services des équipements (révisions, lecture de la presse, utilisation des ressources numériques sur place, etc.).

Ainsi, la variété des propositions et des domaines de la création mobilisés (littérature, cinéma, musique, arts plastiques, théâtre, danse…) dans le cadre des projets illustre la diversification des missions des bibliothèques, qui se situent au croisement des politiques publiques culturelles, sociales et éducatives et participent de l’élargissement des publics.

Enfin, le réseau des bibliothèques d’Est Ensemble oeuvre pour la justice sociale mais aussi en faveur de la justice climatique avec, depuis le début de l’année 2023 et pour la première fois, un partenariat conclu afin de garantir le réemploi des livres retirés des collections des bibliothèques du territoire.

Un travail de diversification des publics qui porte aussi ses fruits dans les conservatoires

Les conservatoires accueillent en cette année plus de 6 300 élèves sur le territoire, soit 500 inscrits supplémentaires que l’année précédente. Parmi l’ensemble des élèves, 19% sont issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville, soit une augmentation de près d’un tiers en deux ans.

Cette fréquentation en hausse est le résultat de la politique volontariste d’Est Ensemble, qui s’est notamment traduite par des tarifs plus justes socialement à la rentrée 2022. Elle illustre aussi l’engagement des agents du service public d’Est Ensemble et des villes pour faire vivre et connaître la richesse des conservatoires ainsi que des nombreux partenariats imaginés avec les associations et structures éducatives du territoire.

Le développement de ces nouveaux projets témoigne de la vitalité du réseau des conservatoires :

  • Création de l’Orchestre Passerelle et de l’Orchestre des étudiants ;
  • Mise en place de classes préparatoires à l’enseignement supérieur (en musique, théâtre et danse) ;
  • Un nouveau partenariat avec l’Opéra de Paris qui permet depuis le mois de septembre 2023 à 80 élèves d’Est Ensemble de participer à un orchestre lyrique de l’Opéra ;
  • Des actions culturelles qui ne cessent de croître pour s’ouvrir au plus grand nombre ;
  • Des projets intercommunaux d’envergure tels que les concerts du Bel été, la Cité des Marmots et plus récemment, la saison Danses urbaines.
Mardi, février 20, 2024

Ordre du jour du Conseil de Territoire du 6 février 2024 

Romainville, le 6 février 2024 - Le rapport d’orientation budgétaire, l’approbation d’une coopération nouvelle entre Est Ensemble et les bailleurs sociaux dans le cadre du Plan 20 000 arbres, le rapport d’égalité femmes-hommes, et la modification n°3 du PLUi, figurent parmi les 40 délibérations à l’ordre du jour de ce Conseil.

Maintenir un haut niveau de service public dans un contexte financier très fortement contraint

Le débat d’orientation budgétaire est un moment essentiel pour la Collectivité et permet de présenter les principales hypothèses retenues pour anticiper les évolutions des dépenses et recettes, en investissement comme en fonctionnement.

Alors qu’Est Ensemble met tout en œuvre pour répondre aux attentes fortes en matière de services publics, de climat, et de justice sociale, avec des compétences très structurantes pour ses villes et essentielles pour ses habitants (Portage de la régie Eau Publique par Est Ensemble, Plan 20 000 arbres, début des travaux du Grand Chemin, poursuite des efforts pour le sport, la culture et le zéro déchet avec une réorganisation des collectes et un nouveau marché depuis le 2 octobre 2023), la Collectivité doit faire face à un manque de visibilité financière chaque année au-delà de l’année suivante – rendant l’exercice de prospective difficile –, ainsi qu’à un contexte financier très fortement contraint :

  • Inflation et hausse des coûts de l’énergie ;
  • Forte incertitude quant à la mise en place ou non, en 2025, du transfert de la cotisation foncière des entreprises (CFE) à la Métropole du Grand Paris (représentant, avec la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM), les seules ressources fiscales d’Est Ensemble). 

Si la loi sur le transfert de la CFE venait à s’appliquer en l’état en 2025 et en l’absence de transferts de compétences (à la Métropole du Grand Paris) en parallèle, ces évolutions menaceraient de manière substantielle la soutenabilité financière de la Collectivité. 

Dans l’attente d’une décision sur le schéma institutionnel métropolitain, Est Ensemble devra, en 2024 : 

  • Maîtriser les évolutions de la masse salariale dans un contexte d’augmentation du service rendu à la population (nouveaux équipements, nouvelles politiques publiques développées par le territoire) ; 
  • Maintenir un niveau d’épargne en fonctionnement important afin de financer une programmation pluriannuelle d’investissement ambitieuse.

Rapport d’égalité femmes-hommes

Chaque année, Est Ensemble réalise un rapport sur l’égalité femmes-hommes permettant d’évaluer la répartition hommes-femmes, l’évolution professionnelle, la rémunération, et le temps de travail et d’absence. L’état des lieux est le suivant : 

  • La répartition entre les agentes et agents à Est Ensemble est à l’équilibre, avec des progrès réalisés en matière de féminisation des métiers de la filière technique. 
  • Hausse des promotions et des avancements de carrière, notamment au niveau des postes d’encadrement, ainsi qu’une augmentation du nombre de formations réalisées par ses agents.
  • Augmentation de la part des hommes en temps partiel en 2023 par rapport aux années précédentes. Pour ce qui est des absences, l’écart constaté entre les femmes et les hommes peut s’expliquer notamment par une surreprésentation des hommes dans les métiers à plus forte pénibilité (plus exposés aux maladies professionnelles et aux accidents de travail). 
  • Un écart de rémunération qui reste faible, principalement lié au régime indemnitaire, à l’ancienneté ou aux heures supplémentaires. 
  • Au global, la parité est mieux respectée à Est Ensemble qu’à l’échelle de la Fonction Publique Territoriale, tant au niveau de la petite couronne, qu’au niveau national bien que la démarche volontariste engagée par Est Ensemble sur ce sujet doit se poursuivre.

Le rapport d’égalité femmes-hommes est aussi l’occasion de rappeler les actions menées par Est Ensemble sur le territoire en ce sens en 2023 (liste non-exhaustive) : 

  • L’installation de distributeurs de protections périodiques sur les équipements en 2023 et 2024 ;
  • Une réflexion pour une meilleure intégration du genre dans les projets d’aménagement et urbains portés par Est Ensemble avec un groupe de travail intitulé « Genre et ville » ;
  • Des projets d'aménagement qui encouragent l'inclusivité des nouveaux quartiers construits ;
  • La promotion des métiers du BTP auprès du public féminin et l’incitation au recrutement des femmes dans ce secteur d’activité ;
  • Les journées du Matrimoine ;
  • La poursuite de la démarche de féminisation des noms des équipements territoriaux (avec notamment le futur cinéma Alice Guy, à Bobigny). 
  • L’incitation au recrutement de femmes dans le secteur des transports de voyageurs.

Une coopération avec les bailleurs sociaux dans le cadre du Plan 20 000 arbres 

Résolument engagé pour le climat et pour la justice sociale, Est Ensemble a lancé en décembre 2022, le Plan 20 000 arbres pour répondre aux urgences climatiques, contribuer à l’amélioration de la biodiversité et atténuer les effets délétères des changements en cours sur son Territoire.

Alors que la deuxième campagne de plantations bat son plein, avec l’ambition de planter 3500 arbres d’ici mars prochain, une coopération va désormais se renforcer avec les bailleurs sociaux du territoire pour permettre la densification du patrimoine arboré présent sur leur parc social. Ce travail partenarial reposera sur les principes suivants :

  • Renforcement de l’expertise réciproque en matière de nature en ville ;
  • Mise à disposition du patrimoine foncier pour permettre l’efficacité du projet de plantation ;
  • Mutualisation des moyens et accentuation des synergies pour réaliser des économies d’échelle.

Un PLUi qui développe des objectifs en matière de renaturation

Dans un contexte de forte dynamique de projets urbains, Est Ensemble renforce la dimension environnementale, et notamment en préservant ses espaces naturels et en engageant un développement maîtrisé de son Territoire. Est Ensemble a ainsi souhaité que ses fortes ambitions en matière de renaturation se traduisent aussi dans son Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi). Ce document de planification se verra ainsi modifié pour poursuivre plusieurs objectifs en ce sens : 

  • Développer et multiplier les îlots de fraîcheur ;
  • Développer des espaces plantés favorables à la biodiversité ; 
  • Assurer une infiltration diffuse des eaux pluviales ; 

Cette modification n°3 du PLUi fera l’objet d’une concertation au 1er semestre 2024, puis d’une enquête publique, avant d’être soumise au Conseil de Territoire au 2ème semestre 2025.

Mardi, février 6, 2024

Le Comité départemental olympique et sportif de Seine-Saint-Denis (CDOS 93) et Est Ensemble s’engagent pour développer l’urbanisme sportif

Romainville, le 29 janvier 2024 - À moins de 200 jours des Jeux de Paris, l'intérêt pour le sport et les liens entre l'urbanisme et le sport est en augmentation. Est Ensemble et le Comité départemental olympique et sportif de Seine-Saint-Denis (CDOS 93) ont signé, le 10 janvier dernier, une convention de coopération donnant le coup d’envoi au dispositif « Bison musclé », spécifique à l'urbanisme sportif. Ce partenariat est une première en Seine-Saint-Denis.

Un partenariat renforcé pour répondre aux besoins d’un territoire carencé en équipements sportifs

La convention signée entre Est Ensemble et le CDOS 93 vise à consolider les relations déjà anciennes entre les deux entités et à valoriser concrètement les activités physiques et sportives (APS), importants vecteurs pour la santé publique, dans toutes les opérations d’aménagement et de renouvellement urbain du territoire menées par Est Ensemble.

Le territoire d'Est Ensemble, tout comme le département de la Seine-Saint-Denis, souffre d'un manque d'équipements sportifs par rapport au nombre d'habitants. Avec un taux de 16 équipements pour 10 000 habitants, le taux d’équipements sportifs de la Seine-Saint-Denis est très éloigné de la moyenne nationale (49.5), voire régionale (23) (source : Portrait de territoire — Data équipements sportifs, sports.gouv.fr).

Placer les activités physiques et sportives au coeur des actions d’aménagement du territoire

Les enjeux liés à l’accès à des équipements sportifs, à la cohésion sociale et à la santé étant particulièrement conséquents, Est Ensemble et le CDOS 93 ont considéré qu’il fallait intensifier leurs efforts et leurs échanges pour atteindre un objectif partagé : celui de l’affirmation, en tous lieux, d’une ville où il fait bon se dépenser, dans les équipements comme dans l’espace public.

Grâce à ce partenariat nouveau, le CDOS 93 pourra renforcer son implication dans la construction de projets locaux, au bénéfice des Villes et des associations. Ce partenariat contribue aussi à la politique de sport-santé portée par Est Ensemble. Cette coopération est déjà engagée et va pouvoir s’intensifier pour les projets d’aménagement et de renouvellement urbain suivants :

  • Au Morillon à Montreuil, où Est Ensemble et le CDOS travaillent à un projet de création d’une plaine sportive innovante et inclusive en coeur de quartier et pour laquelle une subvention de 499 999 € de l’Agence Nationale du Sport a été attribuée ;
  • À Bondy, avec la réalisation d’une étude pour approfondir les aménagements sportifs dans le projet NPNRU de La Sablière (coopération Est Ensemble, Grand Paris Grand Est, Sorbonne Université, CDOS 93) ;
  • À Noisy-le-Sec, avec une réflexion approfondie pour le sport santé dans le projet NPNRU Béthisy ;
  • À Bobigny-Bondy, où une réflexion est en cours autour d’une coulée sportive inter-projets.
Vendredi, février 2, 2024