Depuis 2002, les entreprises de plus de 1000 salariés qui procèdent à des licenciements collectifs pour motif économique doivent verser une contribution destinée à créer de l’activité, développer des emplois et atténuer l’effet des licenciements sur le bassin d’emploi. Plus de dix conventions de revitalisation existent en Seine-Saint-Denis. Un levier de développement pour les TPE et PME du territoire.
C’est principalement l’Etat (en collaboration avec les entreprises, les collectivités locales, les acteurs économiques locaux et des prestataires) qui négocie et met en œuvre ces conventions.
En Seine Saint Denis, plus d’une dizaine de conventions de revitalisation sont actives : SFR, Air France, Sanofi, Nokia, PSA, Arcelor Mittal…
Elles représentent une réelle opportunité d’aide pour les TPE du territoire. En effet, ces conventions prévoient des aides directes aux entreprises qui créent de l’emploi.
Ces aides se présentent très souvent comme des subventions par emploi créé, mais elles peuvent également prendre la forme de prêts à taux quasi nul ou d’accompagnement.
En dehors de cette aide à la création d’emploi, chaque convention a ses spécificités.
SFR propose par exemple aux entreprises créatrices d’emploi de l’écosystème du numérique des fonds de conseil ou des aides directes d’un montant moyen de 3 000 € /emploi.
De son côté PSA apporte un soutien aux entreprises de la filière automobile et aéronautique (aides techniques ou organisationnelle), etc.
Pour plus d’informations, vous pouvez contacter le Pôle Relations Entreprises d’Est Ensemble : deveco@est-ensemble.fr