Du 23 janvier au 10 février, ce festival propose une sélection de 6 films diffusés en Seine-Saint-Denis abordant la shoah sous l'angle du retour, de l’art ou de la transmission. Rendez-vous le 23 janvier au Magic Cinéma à Bobigny, le 4 février au Cin’Hoche à Bagnolet et le 6 février au Trianon à Romainville.
Un festival pour la reconnaissance de la Résistance et le souvenir de la Déportation.
Pour la dixième année, l’Association des Amis du Musée de la Résistance nationale en Seine-Saint-Denis, qui œuvre pour la reconnaissance de la Résistance à l’occupant nazi et au régime de Vichy ainsi qu’au souvenir de la Déportation, organise le « Festival de la Résistance au Cinéma », en partenariat avec plusieurs salles du département dont 3 cinémas publics d’Est Ensemble. Les films programmés cette année abordent la question de la shoah sous différents angles, que ce soit le retour des survivants, l’art dans les camps ou encore la transmission de cette mémoire aux nouvelles générations.
Vendredi 23 janvier à 20 heures, « Phoenix »
au Magic Cinéma
2 rue du Chemin Vert à Bobigny.
De Christian Petzold, Allemagne, 2014, 1h40, avec Nina Hoss, Ronald Zehrfeld et Nina Kuzendorf. Prix du public au Festival du cinéma allemand de Paris, 2014.
Grièvement blessée et défigurée, Nelly, une jeune femme rescapée des camps, rentre chez elle à Berlin, retrouver son mari Johny. Toute la famille de Nelly a été exterminée. Johnny, convaincu que sa femme n’a pas survécu, ne la reconnaît pas quand enfin elle le retrouve. Il ne voit dans cette femme qui surgit dans le bar où il travaille qu'un moyen de gagner beaucoup d'argent. Nelly accepte de mettre en scène son retour afin de regagner l'amour de Johnny et de se retrouver telle qu'elle était avant la guerre.
Mercredi 4 février à 20 heures, « Parce que j’étais peintre »
au Cin’Hoche
6 rue Hoche, Bagnolet
De Christophe Cognet, France, 2014, 1h45.
Ce film mène une enquête inédite parmi les œuvres réalisées clandestinement dans les camps nazis. Il dialogue avec les rares artistes déportés encore vivants et avec les conservateurs de ces œuvres : des émotions qu’elles suscitent, de leur marginalisation, leurs signatures ou leur anonymat, de leur style ainsi que de la représentation de l’horreur et de l’extermination. Le film aborde également un sujet sensible avec beaucoup de délicatesse : la beauté d’œuvres réalisées dans l’horreur des camps de concentration.
Vendredi 6 février à 20 heures, « Nuit et Brouillard », suivi du film « Les héritiers » au Trianon
Place Carnot, Romainville
« Nuit et Brouillard » d’Alain Resnais, France 1955, 30 min.
« Nuit et Brouillard » sorti 1 an après la fin de la Seconde Guerre mondiale, est le premier documentaire à aborder la shoah. Des images d’archives en noir et blanc et en couleur, accompagnées d’un texte lu par Michel Bouquet.
« Les héritiers », de Marie-Castille Mention-Schaar, France, 2014, 1h45. Avec Ariane Ascaride, Ahmed Drame et Noémie Merlant.
« Les héritiers » aborde la question de la transmission de l’histoire de la shoah aux nouvelles générations, à travers l’histoire vraie d’une professeure d’histoire dans un lycée de Créteil qui décide d’inscrire sa seconde la plus faible au concours national de la résistance. D’abords réticents, les élèves relèvent le défi et vont peu à peu être transformés grâce au travail collectif et à leurs recherches historiques.
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