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Publié le 09 Juillet 2019

LA LUTTE CONTRE LES DÉPÔTS SAUVAGES DE DÉCHETS : UNE PRIORITÉ POUR TOUT LE TERRITOIRE

Les villes du territoire, le commissariat de police et le parquet de Bobigny étaient réunis mercredi 3 juillet pour une matinée d’échange sur la lutte contre les dépôts sauvages de déchets dans l’espace public. Un travail initié par Est Ensemble depuis près d’1 an qui commence à porter ses fruits.

Visuel lutte dépôts sauvagesVisuel lutte dépôts sauvagesVisuel lutte dépôts sauvages

De multiples acteurs pour un objectif commun : rendre la ville plus propre

Laissés au pied d’une borne ou abandonnés au bord d’une route, parfois même sur un passage piéton, les dépôts sauvages perturbent tous les habitants dans leur vie quotidienne. Ce constat est partagé par tous mais les solutions ne sont pas forcément évidentes à mettre en place. En effet, si Est Ensemble est compétent en matière de collecte des déchets, les villes sont les seules aptes à verbaliser les contrevenants. Cette verbalisation ne peut se faire que grâce à un dossier d’identification parfaitement constitué, condition sine qua non pour qu’une procédure administrative et/ou pénale (auprès du Tribunal de police ou du procureur de la République) puisse aboutir.

Mieux échanger pour mieux verbaliser

Certaines villes ont initié des actions d'ampleur. Est Ensemble, de son côté, a pris l’initiative d’une démarche volontariste de coordination et de  partage d'expérience sur ce sujet. Une première réunion en octobre dernier a réuni plus de 50 agents des villes, le parquet de Bobigny et Est Ensemble. Cette réunion a abouti à la rédaction et la diffusion d’un « kit verbalisation » qui guide et facilite la mise en place des « brigades propreté » pour les villes qui le souhaitent. La rencontre du 3 juillet a permis de partager les bonnes pratiques des uns et des autres, notamment en allant sur le terrain.

Prévention situationnelle et sensibilisation : des outils efficaces 

D’autres outils sont mobilisables comme la prévention dite « situationnelle ». Il s’agit concrètement d’empêcher le dépôt de se faire en occupant le terrain : pose de bacs à fleurs, de grilles, de blocs béton…. Les villes ont aussi mis en œuvre différentes campagnes de sensibilisation par voie d’affichage ou encore en scénarisant les dépôts comme des « scènes de crimes ».

Des résultats tangibles 

Les résultats sont là : partout où les villes ont franchi le pas d’une verbalisation active, en s’appuyant sur des campagnes de communication efficaces et de la sensibilisation terrain renforcée, le volume des dépôts sauvages a significativement diminué. Ainsi à Montreuil le nombre de points noirs est passé de 255 à 37. A Bobigny, la video-verbalisation dans la Zone industrielle des Vignes a permis une baisse très significative du tonnage de dépôts sauvages dès les premiers mois de sa mis en place. En 2018, 100 tonnes de dépôts sauvages de moins ont été détectés sur tout le territoire. A l'autre bout de la chaine, la collaboration avec les services du procureur de la République a permis de faire aboutir de plus en plus de procédures, avec des amendes pouvant aller jusqu'à 1000€.