Tous les deux ans, le conservatoire de danse de Bagnolet organise « Dépaysages chorégraphiques », un échange scolaire international. En février, c’est pour Phnom Penh, la capitale du Cambodge, que dix élèves se sont ainsi envolées à la rencontre de leurs correspondants.

En ce vendredi 16 février, les sites météo sont d’accord : le temps est ensoleillé avec quelques nuages et un thermomètre à 28°C… à Phnom Penh. Tant mieux pour les dix jeunes élèves du conservatoire de danse de Bagnolet et leurs deux professeures, en train de franchir les 10 000 km qui séparent Paris de la capitale du Cambodge ! Outre la clémence du ciel, le climat là-bas promet de leur être particulièrement accueillant, car elles y sont attendues de pied ferme. Si nos voyageuses se rendent en pays khmer, ce n’est pas pour jouer les touristes – même si les visites font partie du séjour – mais pour danser avec des élèves de cet autre continent.

Ouvrir son esprit

Le conservatoire de danse de Bagnolet n’en est pas à son coup d’essai. Tous les deux ans, il organise ce qu’il appelle les « Dépaysages chorégraphiques », sur le modèle des échanges scolaires internationaux. Que ce soit aux États-Unis, en Suède ou cette année au Cambodge, les élèves découvrent d’autres cultures et d’autres méthodes d’enseignement, de quoi apprendre de nouvelles techniques et ouvrir leur esprit au monde. Et parce qu’il s’agit bien d’échange, six élèves cambodgiens viendront à leur tour à Bagnolet dans deux mois. Rendez-vous d’ailleurs le samedi 28 avril au conservatoire de danse de Bagnolet pour une restitution du travail de cette troupe éphémère venue de deux coins du monde.

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