Actualités fonds européens

À LA UNE

L’Union européenne semble souvent complexe et éloignée des préoccupations quotidiennes des habitants. Pourtant elle finance sur notre territoire des dizaines de projets dans des domaines très divers qui ont un impact sur notre vie de tous les jours.

Que cela soit grâce au dispositif de l’ITI (investissement territorial intégré) cliquer ici, au soutien local apporté à la politique d’emploi ou par le positionnement d’Est Ensemble en veille sur l’avenir des financements locaux de l’Union européenne, nous vous proposons de donner à voir une Europe concrète et soucieuse d’apporter des réponses aux inégalités économiques, sociales et territoriales actuelles.

Nous vous souhaitons une très bonne lecture.

 

Sommaire

Introduction

Exposition photo "Tales of the afterwar"

Conférence en péniche sur le canal de l'Ourcq

Visite des sentiers de la biodiversité à Montreuil

Actualités sur les financements européens 2021-2027

Zoom sur le projet de lutte contre les discriminations à Est Ensemble

Zoom sur la réhabilitation thermique de la résidence Montreau à Montreuil

 

 

Est Ensemble bénéficie d’une enveloppe de 12 millions d’euros - la première d’Île-de-France - dans le cadre des Investissements Territoriaux Intégrés (ITI) de la programmation 2014-2020 de l’Union Européenne. A une année de la fin de cette programmation l'impact des fonds européens est de plus en plus visible dans le paysage d'Est Ensemble.

Depuis 2016 à Est Ensemble, les fonds européens soutiennent la biodiversité, le renouvellement urbain et le développement durable. Inaugurée le 30 novembre 2019, la passerelle Romy Schneider dans le cadre de la ZAC quartier durable de la plaine de l’Ourcq à Noisy-le-Sec réduit les coupures urbaines en valorisant le canal. A Montreuil et Bondy, la rénovation thermique de deux résidences sociales amplifie la transition énergétique du territoire en améliorant les conditions de vie de ses habitants. Dans les Murs à Pêches de Montreuil, les fonds européens participent à la remise en valeur et la protection du patrimoine paysager et de la biodiversité du bassin parisien.

En soutenant le Médialab 93 et la Cité Papin à Pantin, l’ITI d’Est Ensemble donne aussi vie au territoire. Bond’innov à Bondy ou encore Résonnances Nord-Sud à Montreuil sont d’autres exemples d’initiatives et d’innovations que les fonds européens concourent à soutenir. Tout en créant des emplois, Label Emmaüs, autre projet soutenu, réinvente le e-commerce. Il participe aussi à la lutte contre le décrochage scolaire des adolescents dans les bibliothèques Montreuilloises.

L’accès à l’emploi et le développement d’Est Ensemble passe aussi par plus de solidarité et d’inclusion. La mobilisation de fonds européens dans la lutte contre les discriminations à Est Ensemble est particulièrement remarquable. À Pantin, l’inclusion des adultes migrants se fait par des formations linguistiques cofinancées par des fonds européens. En épaulant l’Epicerie solidaire de Montreuil, l’Union européenne permet, pour des familles en précarité, l’accès à une alimentation de qualité à moindre coût. L’Association Aurore, qui porte le projet précédemment cité, sera aussi soutenue dans la future action d’insertion professionnelle qu’elle mènera avec des formations aux métiers de la restauration. À Bagnolet, le soutien de l’Europe a permis à la ville de se fixer comme objectif d’avoir une réelle égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines. Grâce à l’association FIT un toit, une femme, l’ITI financera bientôt un lieu d’accueil et d’orientation pour jeunes femmes victimes de violences, créant ainsi un espace de bienveillance à l’égard de populations fragilisées.

A Est Ensemble, conformément aux enjeux de l’ITI, les fonds européens s’intègrent pleinement dans le projet de territoire. Au-delà de l’ITI, L’Union Européenne soutient aussi des maisons de l’emploi qui continuent d’offrir des solutions pérennes d’insertion professionnelle  aux habitants d’Est Ensemble. En 2019, elle a aussi permis à 34 jeunes du territoire d’effectuer un stage professionnel à l’étranger grâce au projet Erasmus+ JEEME. Les clauses sociales, soutenues par des fonds européens, garantissent des opportunités d’embauches pour les habitants.

 

Retour sur le mois de l’Europe 2019

 

Exposition photo « Tales of the afterwar »

En avril et mai dernier, des photographies de l’artiste Alizée Gau ont été exposées dans les bibliothèques Denis Diderot de Bondy et Elsa Triolet de Pantin. Dans le cadre du mois de l’Europe, un vernissage a eu lieu le 10 mai en présence de l’artiste. « Tales of the Afterwar » raconte les parcours individuels ou collectifs de civils œuvrant pour la paix. À  travers des régions d’Europe telles que les Balkans, l’Irlande du Nord ou encore la Géorgie, l’exposition a mis en scène des « porteurs de paix ». Interrogée sur ses motivations l’artiste raconte : « face à la montée des extrémistes, la multiplication des attentats terroristes et les replis identitaires, j’ai souhaité m’engager en 2016, dans un projet explorant et promouvant le vivre ensemble en Europe ».

 

Conférence en péniche sur le canal de l’Ourcq

Les deux rives du canal de l’Ourcq se transforment et des fonds européens ont permis plusieurs réalisations dont la passerelle Romy Schneider dans le cadre de la ZAC Quartier durable de la plaine de l’Ourcq. Embarqués sur une péniche, plusieurs curieux ont pu découvrir la transformation en cours le long d’un parcours sur le canal.

Financée en grande partie par des fonds FEDER pendant la programmation 2007-2013, la passerelle Pierre-Simon Girard faisait partie de ce parcours. En reliant les deux rives au niveau du Parc de la Bergère à Bobigny, elle contribue à recréer du lien entre tous les habitants du territoire. Plusieurs acteurs et experts urbains sont intervenus afin de pouvoir décrire et présenter les évolutions le long des rives de l’Ourcq.

 

Visite des sentiers de la biodiversité à Montreuil

Lors d’une visite des sentiers de la biodiversité dans les fameux Murs à Pêches de Montreuil, les promeneurs ont pu découvrir des espaces insoupçonnés de biodiversité. La volonté commune, d’Est Ensemble et de l’Union Européenne de préserver la biodiversité s’inscrit pleinement dans ce projet cofinancé dans le cadre de l’investissement territorial intégré. Ces fonds permettent la renaturation d’un site exceptionnel mais malheureusement toujours dégradé. Grâce à cette opération, la renaissance du Ru Gobetue, petit ruisseau enterré, est devenue possible.

 

Éléments d’actualité sur les financements européens 2021-2027

Le 2 mai 2018 la Commission européenne présentait sa proposition de budget  pour la programmation 2021-2027 en fixant 5 objectifs :

  • Une Europe plus intelligente
  • Une Europe plus verte à faibles émissions de carbone
  • Une Europe plus connectée
  • Une Europe plus sociale
  • Une Europe plus proche des citoyens

Pour sa politique de cohésion, la Commission a proposé 80 mesures qui doivent permettre une simplification dans la gestion des fonds, de leur utilisation ainsi que de leur accès.

L’Union Européenne souhaite aussi favoriser la croissance durable et la création d’emplois. Le Fonds Social Européen (FSE) sera transformé en FSE+ qui réunira le Fonds Social Européen, l’Initiative pour l’emploi des jeunes (IEJ) et le Fonds européens d’aide aux plus démunis (FEAD). Autour de 11 priorités thématiques, le fonds devra agir pour l’emploi, la formation et l’inclusion. Il devrait aussi permettre de promouvoir l’intégration socio-économique des ressortissants des pays tiers et des communautés marginalisées et donc être complémentaire du futur Fonds Asile et Migration. Il sera financé à hauteur de 101 milliards d’euros. 

Le FEDER, estimé à 226,3 milliards d’euros, doit être dédié à une « dimension régionale » pour être en cohérence avec le programme Horizon Europe orienté vers « l’excellence européenne ». La France devra consacrer 85 % du FEDER pour les objectifs « une Europe plus intelligente » et « Une Europe plus verte ». Par ailleurs 6 % du fonds interviendra dans un objectif de développement urbain durable. La Commission a en outre, proposé la mise en place d’un nouvel outil : l’Initiative Urbaine Européenne.

Afin de favoriser l’innovation, la Commission européenne souhaite aussi plus de synergies entre les différents programmes. Elle a émis le souhait que les nouveaux outils de la programmation 2014-2020 continuent à se déployer. Ainsi, elle met en avant l’Investissement Territorial Intégré et de manière plus générale un développement local qui serait mené par des acteurs locaux. 

Concernant la politique de cohésion en France, malgré l’impact du Brexit sur les ressources de l’Union Européenne, elle ne perdrait que 5 % de son enveloppe pour un montant proche de 18 milliards d’euros. Dans une région considérée comme « développée » comme l’Ile-de-France, cela se traduira malheureusement par une baisse des cofinancements de 50% à 40% des projets. Il faudra continuer de batailler pour une prise en compte des inégalités infra-régionales. Le gouvernement français préconise le statu quo dans le partage de la gestion des fonds. Les phases de concertation sur les différents programmes opérationnels nationaux et régionaux sont en cours en parallèle du travail autour de l’accord de partenariat entre la France et la Commission européenne. L’année 2020 sera l’occasion de formaliser les futures opportunités de financement.

La mission Europe d’Est Ensemble sera présente pendant toute la transition entre les programmations pour répondre à vos questions.

 

Zoom sur le projet de lutte contre les discriminations à Est Ensemble

 

1. Malheureusement, les types de discriminations sont multiples, contre lesquelles avez-vous voulu lutter en priorité ?

L’objectif était de travailler sur les discriminations liées à l’emploi. La cible de l’action était de sensibiliser les professionnels de l’emploi comme ceux du Projet Insertion emploi qui travaillent auprès des bénéficiaires du RSA. Nous avons mobilisé les missions locales, les professionnels de pôle emploi ou encore les maisons de l’emploi. Différentes structures et associations locales telles qu’Emmaüs ou encore Neptune ont aussi été sensibilisées.  Ce projet a été réalisé avec l’accompagnement de l’organisme Expression. A titre d’exemple, dans une des Maison de l’Emploi du territoire, une réflexion a été faite sur une offre de formation à la petite enfance. Dans ce cas précis il peut exister des cas de discriminations, lorsque l’on ne propose ces formations qu’à des personnes de sexe féminin. Proposer cette formation à toutes les personnes de sexe masculin a permis de sensibiliser les professionnels aux enjeux de discriminations.

 

2. Comment ce projet s’est-il mis en place ?

J’avais déjà travaillé sur la lutte contre les  discriminations  lorsque j’étais à Montreuil, c’est un sujet qui m’intéresse et je pense qu’un Etablissement Public territorial est une bonne échelle pour travailler ce sujet. La Direction de l’emploi et de la cohésion sociale d’Est Ensemble est au cœur de relations multi-partenariales importantes. Pour ces raisons nous avons voulu sensibiliser largement les acteurs de l’emploi. Le point de vue de chacun des acteurs a été sollicité. Ce projet a donc bénéficié d’une communication très large auprès de nos partenaires professionnels et associatifs.

Il y a plusieurs freins à la lutte contre les discriminations. Au sein de leur environnement professionnel les gens en parlent peu, les professionnels ne sont pas suffisamment formés. Le projet visait justement à pallier ce manque.

Il s’est déroulé en 4 phases. Un diagnostic territorial auprès de soixante technicien.es et cinq élu.es mis en avant ce qui avait déjà entrepris, ce qu’il restait à faire et à partir de là il n’y avait plus qu’à décliner l’action. Nous avons organisé des temps de sensibilisation, des sessions de formation-action ainsi que des groupes de travail.  Ces sessions  ont porté sur les mécanismes discriminatoires dans l'accès à l'emploi (définition des notions de stéréotypes, préjugés, discriminations, etc.), l’égalité femmes-hommes, le racisme, l'application du principe de laïcité et les discriminations sur critère de religion, le handicap psychique, l'auto-discrimination ainsi que la discrimination positive. L'une d'entre elles a également porté de façon spécifique sur la posture des professionnel.les, en abordant la question de la sidération qui peut les saisir face aux propos discriminatoires émanant des employeurs. Ces temps de réflexion ont généralement été appréciés, permettant l'échange, la confrontation de points de vue, l'éclairage théorique des situations rencontrées.

 La démarche s’est terminée par un séminaire en présence d’une quarantaine de personnes.

 

3. Quel bilan tirez-vous de cette action de lutte contre les discriminations ? Des impacts sont-ils mesurables ?

Tout au long du projet 126 personnes ont été mobilisés et une vingtaine de personnes ont été formées. Lors du séminaire qui s’est tenu à la fin du projet, des propositions sont venues concrétiser la tenue de 4 ateliers :

  • Comment poursuivre la mobilisation de l’ensemble des professionnels du territoire d’Est Ensemble sur la lutte contre les discriminations ?
  • Comment associer les employeurs du territoire d’Est Ensemble à la réflexion et à l’action autour de la lutte contre les discriminations ?
  • Quel rôle, quel positionnement, quelles actions pourrait poursuivre Est Ensemble, du point de vue institutionnel, pour mieux lutter contre les discriminations ?
  • Comment  permettre aux professionnels du service public à l’emploi  travaillant dans sur le territoire d’Est-Ensemble (Pôle emploi, Mission Locales, PLIE, SIAE, service des villes...) d’accompagner les personnes discriminées ?

Voici quelques exemples de propositions émises : que la lutte contre les discriminations soit « officielle » c’est à dire inscrite dans les outils de  communication dans  les règlements intérieurs des associations et des services, dans les fiches de postes d’Est Ensemble. Les professionnel.les ont vraiment besoin d’information : des référents de lutte contre les discriminations pourraient être mis en place.

Les employeurs du territoire pourraient être associés à  cette réflexion : des réseaux tels que la CCI et la CMA pourraient être sollicités.

En termes de réduction des discriminations la dimension du projet ne permet pas d’en mesurer les impacts à ce stade. Néanmoins, l’objectif de sensibiliser des acteurs a été atteint puisqu’une centaine d’entre eux ont été sensibilisés. Le projet a permis un débat inter-structures important pour le territoire d’Est Ensemble.

 

4. Pourquoi ce projet était-il particulièrement important pour le territoire d’Est Ensemble ?

Sur le territoire d’Est Ensemble,  il y a 19 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). En Seine-Saint-Denis les discriminations liées à l’adresse et au nom sont fréquentes. Nous souhaitions proposer un dispositif pour outiller les professionnels de l’emploi afin de les aider à agir notamment dans l’accueil des publics.

Nous souhaitions enclencher une démarche visant à prendre du recul sur ce que chacun d’entre nous, chaque acteur est en capacité de faire, dans un contexte parfois marqué par des changements d’organisation du travail.

Nous souhaitions également avoir de réels échanges et acter des propositions, visant à lutter contre les habitudes, les réflexes et des fonctionnements parfois institués depuis longtemps entre professionnels de l’emploi.

Nous souhaitions aussi qu’Est Ensemble, en tant qu’employeur, se lance dans une démarche là-dessus. Animer ce sujet c’était prendre, modestement, à bras le cœur ce sujet ; il était donc de notre responsabilité d’engager un début de dynamique.

 

5. Qu’est-ce que les fonds européens ont apporté à ce projet ?

Sans les fonds européens ce projet n’aurait sans doute pas eu lieu : cela nous a  permis de mettre le sujet de la lutte contre les discriminations au cœur de notre partenariat local.

 

Zoom sur la réhabilitation thermique de la résidence Montreau à Montreuil

Dans le cadre de l’Investissement Territorial Intégré d’Est Ensemble, l’Office Public de Habitat Montreuillois (OPHM) bénéficie de fonds européens FEDER pour la rénovation thermique de la résidence Montreau A1 dans la ville de Montreuil. Est Ensemble avait inscrit dans son projet d’ITI la volonté de renforcer le plan de rénovation énergétique en s’attaquant à la précarité énergétique. Les Offices Publics de l’Habitat (OPH) construisent et réhabilitent des logements locatifs destinés aux personnes à revenus modestes dont ils assurent la location, la gestion et l’entretien. Ils construisent également des logements en accession sociale à la propriété. L’OPHM est, en nombre de logements, le premier office public de l’habitat sur le territoire d’Est Ensemble.

 

Interview d’Adrien Riocher, chargé d’opérations à l’OPHM.

1. Au quotidien, quel est le rôle de l’OPHM ?

Comme tout bailleur social, le rôle de l’OPHM est de gérer des logements sociaux, ici à destination des locataires montreuillois. Les services de l’OPHM se décomposent de la manière suivante : le siège avec la Direction Générale et différents services (Financier, Communication, Ressources Humaines…) et les trois agences de proximité qui assurent au quotidien la gestion locative des logements. Le rôle de la Direction du Développement et de la Maîtrise d’Ouvrage dans laquelle je travaille est de construire des logements neufs et de réhabiliter le parc de l’office.

2. Quelles sont les caractéristiques actuelles de la résidence Montreau ?

La résidence Montreau a été construite en 1964. Elle est composée de deux types de bâtiments. Il y a 9 « barres » de 4 étages et 3 tours de 9 étages. La résidence comporte 578 logements. C’est une résidence qui vit bien avec des étiquettes énergétiques D et E.

  

1. En quoi consistent concrètement des travaux de rénovation thermique ?

Les travaux consistent notamment à poser de l’isolant sur les façades afin d’éviter les déperditions thermiques. Ils viennent compléter l’isolation des combles et du plancher déjà effectuée. Pendant les travaux, un système de ventilation mécanique sera également mis en place et les portes palières seront remplacées.

2. Comment ce projet s’inscrit-il dans une démarche de transition énergétique, et comment décririez-vous les bénéfices apportés aux habitants ?

L’idée est de réduire les déperditions énergétiques. On renforce donc l’isolation des bâtiments. Cela améliore le confort dans les logements et permet également de réduire les charges de chauffage des locataires. Parallèlement aux travaux de réhabilitation, la résidence a été raccordée au réseau de chauffage urbain de Fontenay-sous-bois, qui fonctionne en partie grâce à la biomasse. Enfin, le passage d’une ventilation naturelle à une ventilation mécanique permet également de mieux ventiler les logements.

3. Quel est l’intérêt, selon vous, de solliciter des fonds européens pour de tels projets ?

Les projets de rénovation thermique sont des projets qui coûtent très chers. Ils ne sont plus subventionnés par l’Etat ou les collectivités publiques. Les bailleurs doivent recourir à des prêts, notamment de la Banque des Territoires. Toute subvention de l’ANRU ou de l’Union Européenne améliore donc l’équilibre financier de ces opérations. De plus, ce type de projet s’inscrit pleinement dans les objectifs fixés dans le fonds FEDER en permettant d’offrir aux habitants du territoire un logement de qualité et moins énergivore.

 

Replay : Le mois de l’Europe 2018 à Est Ensemble

À l’occasion du mois de l’Europe en mai 2018, Est Ensemble a organisé plusieurs événements sur le territoire  afin de faire parler de l’Union européenne et de valoriser les projets soutenus au niveau européen. Cinés-débat, soirées-débat et visites ont rythmé le mois de mai, afin de montrer aux habitants ce que l’Union européenne contribue à réaliser sur le Territoire.

Comme en 2017, Est Ensemble a souhaité s’intégrer dans la dynamique européenne du joli mois de mai en lien avec la journée de l’Europe du 9 mai,  date commémorative de la volonté européenne et d’ancrer la coopération dans des projets bien concrets.

Le mois de l’Europe à Est Ensemble, c’est l’occasion de visiter le Territoire afin de faire découvrir les projets soutenus par l’Union européenne dans les domaines les plus divers : développement économique, lutte contre l’exclusion, protection de la biodiversité etc.

(Pour en savoir plus sur les événements du mois de l’Europe des précédentes années dans toutes la France : http://www.europe-en-france.gouv.fr/Rendez-vous-compte/Le-joli-mois-de-l-Europe/Historique )

Cette année, à l’occasion de la seconde édition du mois de l’Europe organisé par Est Ensemble, du 3 mai au 26 mai 2018, quatre événements ont eu lieu sur le territoire :

Une soirée-débat : Où est l’Europe dans le 93 ? organisée par Euractiv, un média européen spécialisé dans l’actualité européenne basé à Pantin. Cette soirée a permis à des acteurs du Territoire et de Seine-Saint-Denis de présenter les projets financés par l’Union européenne au travers des quizz, des témoignages, des reportages  autour de sept thématiques propres aux objectifs de l’Union européenne. À cette occasion, les projets du Territoire cofinancés par l’Union européenne ont été présentés aux participants, principalement des lycéens du Territoire.

Un ciné-débat autour du film lauréat du prix LUX du Parlement européen : Sami Blood, au Ciné 104 à Pantin. Cet événement a été organisé par le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, sous la thématique de la protection des droits des minorités et de la lutte contre les discriminations en Europe. Le débat comptait des invités tels que Philippe Potentini, représentant du Conseil de l’Europe ;  Fatima Ouassak, consultante en politiques publiques ; Gleda Nzalankazi, coordinatrice pédagogique de l’association Starting-Block.

Une visite des locaux des Arts Codés à Pantin. Ce projet a pour but de favoriser l’hybridation entre les savoirs-faires artisanaux (notamment les arts verriers) et les technologies numériques. C’est à la fois un lieu de formation, de production et d’invention de nouveaux savoirs-faires. Les nombreux visiteurs ont pu s’initier à certaines techniques et repartir avec un souvenir personnalisé !  Ce projet bénéficie de financements européens au titre du soutien à l’émergence des nouveaux outils numériques.

Deux balades le long des sentiers de la biodiversité des Murs à Pêches à Montreuil. Les Murs à Pêches sont un élément clé du patrimoine d’Est Ensemble et témoignent de l’importance qu’a eue l’horticulture à partir du 17ème siècle. Le projet vise à préserver le patrimoine et le paysage, mais aussi favoriser la découverte de cet espace exceptionnel au cœur du quartier Saint-Antoine, valoriser la biodiversité en milieu urbain en recréant des cheminements et des continuités écologiques, et de faire notamment réapparaître le ru Gobetue. Ce projet est ainsi subventionné par l’ITI au titre de la préservation de la biodiversité.

Le mois de l’Europe 2019 promet encore plus de visites auprès des porteurs de projets qui rendent notre territoire si dynamique !

 

 

 

Quel avenir pour la politique de cohésion dans nos territoires après 2020 ?

La Commission européenne a présenté ses propositions pour les financements européens au titre de la politique de cohésion 2021-2027.

Le 2 mai dernier la Commission européenne a présenté sa proposition de budget pour la prochaine période de programmation des fonds européens 2021-2027 dans un contexte financier difficile avec la sortie probable du Royaume-Uni de l’UE. Elle donne un aperçu des priorités européennes sur la période à venir, des évolutions des règles de gestion et des enjeux à prendre en compte pour les projets locaux à venir.

La proposition de la Commission européenne propose d’attribuer une enveloppe de 18 milliards € à la France pour la période 2021-2027.

Cette enveloppe sera ciblée sur 5 objectifs stratégiques :

  • Une Europe plus intelligente – transformation économique innovante et intelligente ;
  • Une Europe plus verte à faibles émissions de carbone ;
  • Une Europe plus connectée – mobilité et connectivité régionale aux TIC ;
  • Une Europe plus sociale – mise en œuvre du socle européen des droits sociaux ;
  • Une Europe plus proche des citoyens – développement durable et intégré des zones urbaines, rurales et côtières au moyen d’initiatives locales.

Elle confirme l’importance des démarches territoriales comme celles des investissements territoriaux intégrés (ITI) que porte actuellement Est Ensemble et souhaite par ailleurs que 25% des fonds soient consacrés à l’atteinte d’objectifs en matière de lutte contre le dérèglement climatique.

La Commission impose ensuite aux Etats développés comme la France de consacrer 85% du FEDER aux objectifs stratégiques 1 (Europe plus intelligente) et 2 (Europe plus verte). Par ailleurs au minimum 6% des crédits devront être alloués à l’objectif 5 visant le développement des zones urbaines.

La méthode d’attribution des fonds sera modifiée et ne reposera pas seulement sur le PIB par habitant, mais également sur de nouveaux critères sociaux (taux de chômage, niveau d’éducation…) afin de mieux tenir compte de la situation socio-économique sur le terrain. Une volonté de simplification de l’accès aux fonds et de leur utilisation a été clairement affichée, avec des règles moins nombreuses et plus claires et des procédures de contrôle plus réduites. 

Concernant le FSE, et afin de participer à l’effort d’harmonisation des dispositifs, la Commission propose la création du FSE +, un fonds qui fusionnerait le FSE, l'Initiative pour l’emploi des jeunes, le fonds européen d'aide aux plus démunis, le programme pour l'emploi et l'innovation sociale, le programme pour la santé et le Fonds ajustement à la mondialisation en plus (FAM).

Ce FSE + se concentrerait sur 3 grands domaines d'intervention relevant de l’objectif stratégique «une Europe sociale » :

  • L’éducation, la formation et l’apprentissage tout au long de la vie ;
  • L’efficacité des marchés du travail et l’égalité d’accès à un emploi de qualité ;
  • L’inclusion sociale, la santé, la lutte contre la pauvreté et les actions vis-à-vis des migrants (25% des fonds minimum devront être concentrés sur cette thématique).

Cette proposition doit encore être acceptée par les deux instances de décisions de l’Union européenne que sont le Parlement européen et le Conseil, ainsi ces éléments sont susceptibles d’évolution dans les mois à venir.

La France devra ensuite se prononcer au niveau national sur les priorisations qu’elle souhaite mettre en œuvre et sur leurs modalités d’application au 1er janvier 2021. Est Ensemble participe à de nombreuses réunions pour faire remonter les remarques des porteurs de projet du territoire et influer autant que possible sur les décisions à venir.

 

 

 

L’action européenne d’Est Ensemble à l’honneur dans le dernier RepèrESS consacré à l’Europe


Gilles Robel, conseiller territorial délégué en charge des financements européens au sein d’Est Ensemble donne à voir l’action européenne sur le Territoire.

Le Réseau des Territoires pour une Economie Solidaire a publié un nouveau RepèrESS "Europe & ESS, enjeux et leviers d’actions pour les collectivités locales" qui met notamment en valeur l’action de notre territoire dans un contexte de négociation du futur cadre budgétaire et réglementaire européen. Ce numéro illustre la capacité de l’économie sociale et solidaire à contribuer à un projet européen plus solidaire.

Le Réseau des Territoires pour une Economie Solidaire a publié un nouveau RepèrESS "Europe & ESS, enjeux et leviers d’actions pour les collectivités locales" qui met notamment en valeur l'action d’Est Ensemble.

Alors que se négocie le futur cadre budgétaire et réglementaire européen, et que les nationalismes et l’euroscepticisme se développent en Europe, cet ouvrage illustre la capacité de l’économie sociale et solidaire à contribuer à un projet européen plus solidaire.

Alimenté par de nombreuses illustrations et témoignages, ce RepèrESS souhaite favoriser les réflexes européens des acteurs et collectivités pour le développement des projets ESS et contribuer à une meilleure prise en compte de l’ESS à l’échelle européenne.

Conformément aux autres publications du RTES, il s’agit de donner à voir, outiller, contribuer à la réflexion et proposer quelques leviers à destination des collectivités, des services de l’Etat, des institutions européennes et de l’ensemble des acteurs de l’ESS.

Accéder à l’intégralité de l’interview

 

 

 

Ils le font grâce aux fonds ! La Ville de Pantin assure des formations linguistiques dans ses maisons de quartiers.

Interview de Christelle TORTORA, directrice du centre social des Quatres Chemins à Pantin, dont le projet « Formations linguistiques pour les adultes migrants » bénéficie de fonds social européen.
« Au-delà de l’aspect linguistique, ce projet permet l’intégration de personnes individuelles ou même de familles complètes qui avaient parfois perdu la volonté de s’intégrer »

 

En quoi consiste le projet des formations linguistiques des adultes migrants ?

« Ce projet a pour objectif de former des personnes qui arrivent sur territoire français ou ne maitrisent pas la langue française et sont en France depuis longtemps. Il se déploie sur trois quartiers de la ville, avec trois référents spécifiques. C’est un dispositif calé sur l’année scolaire qui offre des séances de cours, d’atelier de découverte de la vie locale, de la culture et du patrimoine.

On essaye d’utiliser tous les outils mis à disposition pour rendre l’apprentissage plus accessible aux adultes qui viennent nous voir et qui ont un niveau d’étude très disparate. Certains ont fait des études supérieures dans leur pays d’origine, certains sont primo-arrivant et d’autres ne maitrisent pas du tout l’écriture et la lecture. Ils ont donc souvent plus de besoins au niveau oral qu’au niveau écrit. »

 

Est-ce que vous pourrez nous en dire plus sur les projets qui sont menés en dehors des cours ?

« Nous organisons également, en plus des cours, des projets dans les domaines de la découverte d’infrastructures de proximité avec des visites de bibliothèques, de maisons de quartier, et de ludothèques. Nous proposons par exemple des ateliers autour du développement durable avec des jeux écologiques, des ateliers vélos, des visites du marché. C’est toujours un moment très intéressant car faire le marché est un moment du quotidien qui permet de travailler sur la lecture des étiquettes et d’évoquer les différents produits en français.

En plus de ces temps de pratique concrète de la langue française, nous organisons tout au long de l’année des sorties de découvertes culturelles ou patrimoniales. L’idée est de permettre des rencontres autour de films pré-sélectionnés par le Ciné 104 à Pantin et d’avoir des échanges à l’issue des séances, ou encore de visiter des sites du patrimoine français comme la maison de Victor Hugo, le Panthéon, le quartier latin, la Philharmonie à l’occasion de la fête de la musique… »

 

Combien de personnes formez-vous ?

« Sur les trois maisons de quartier, nous étions à environ 120 personnes qui suivaient les formations linguistiques entre 2017 et 2018. Certains arrêtent parce qu’ils ont trouvé un travail, d’autres parce qu’ils estiment avoir acquis le niveau nécessaire, c’est très variable. L’entrée est libre en fonction des places disponibles ce qui nous permet de nous adapter au mieux aux besoins des habitants. »

 

Quel est l’impact des formations sur les participants ?

« Tous les participants aux cours reçoivent une attestation de présence. Pour certains, cela ouvre la possibilité d’une certification diplômante attestant de leur niveau de français. Nous les préparons à ces diplômes en leur faisant passer des examens blancs. Les diplômes sont parfois nécessaires dans les procédures de demande de la nationalité française par exemple.

Cela concerne seulement un très petit nombre de nos bénéficiaires. Le principal intérêt est de faire partie d’un collectif, d’entamer un processus d’insertion, de s’éveiller à la citoyenneté notamment en connaissant mieux les dispositifs de l’administration française etc…. On essaie de les aider vraiment très en amont.»

 

Pourquoi solliciter des fonds européens dans le cadre de vos missions ? Quelles sont vos attentes ?

« C’est une façon de mettre en valeur une politique locale et rendre plus visible des actions qui pourraient passer inaperçues sur des territoires qui sont en précarité et pour lesquels la municipalité met en place des politiques volontaristes. Il y a cette volonté de maintenir les populations éloignées de l’emploi dans le territoire. Peu de commune ont fait ce choix c’est pourquoi c’est important d’insister sur cette volonté d’intégration.

Au-delà de l’aspect économique, c’est l’intégration de personnes individuelles ou même de familles complètes qui avaient parfois perdues la volonté de s’intégrer ou étaient tenues éloignées de l’apprentissage. A un certain âge, souvent après le départ des enfants, elles réalisent qu’elles ne parlent pas bien français et souhaitent consacrer leurs temps à cela et je pense que c’est bien de pouvoir répondre à ces personnes-là. »

 

 

 

Est Ensemble a accueilli un dialogue citoyen sur l’avenir du budget européen  

La Commission européenne a souhaité organisé des  dialogues citoyens dans toute l’union sur le futur de la politique européenne de cohésion (FEDER et FSE). Le 16 mars 2018, c’est au sein des locaux d’Est Ensemble que s’est organisé le premier des dialogues français. Organisé par l’Association française des communes et régions d’Europe (l’AFCCRE), dont Est Ensemble est membre, ils ont ensuite été suivis de 9 autres temps d’échange dans toute la France.

Si vous souhaitez revivre les dialogues en vidéo, nous vous invitons à cliquer ci-dessous :
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Contact

L'Établissement public territorial Est Ensemble est là pour répondre à vos demandes. N'hésitez pas à nous contacter en écrivant à programmes-europeens@est-ensemble.fr

 

Où est l'Europe dans le 93 ?

Est Ensemble participait le 3 mai 2018 à la soirée débat : "Où est l’Europe dans le 93 ?" organisée par Euractiv, un réseau de média spécialisé sur l’actualité européenne. Cet événement avait pour but de faire connaître les actions de l’Union européenne au sein du département du 93 mais aussi de donner à voir concrètement l’action publique locale de l’UE. Des quiz, reportages et temoignagnes étaient organisés tout au long de la soirée. 
Retrouvez la synthèse de la soirée en vidéo ci-dessous :

Tous les événements du Joli Mois de l'Europe sont à retrouver ici est-ensemble.fr/le-mois-de-leurope-est-ensemble

 

Dates à retenir

Vous cherchez un financement pour votre projet ? Voici les principaux appels à projets pour obtenir des subventions européennes !

- 28 mars 2018 : date limite pour répondre à l’appel à projet FEDER « Réhabilitation durable »
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- 18 avril 2018 : date limite pour répondre à l’appel à projet FEDER « Accroître la part des énergies renouvelables et de récupération »
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- 15 mai 2018 : date limite pour répondre aux appels à projet Fonds social européen Etat (emploi et inclusion) et initiative pour l’emploi des jeunes (IEJ) 
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- 19 au 31 mai 2018 : mai, c'est le mois de l'Europe ! Comme l'an dernier, Est Ensemble organisera plusieurs événements pour valoriser les projets soutenus par l'Union Européenne sur notre territoire.
Revoir l’édition 2017
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L’ITI, ça n’a rien d’extraterrestre !

Le dispositif d’Investissement territorial intégré (ITI) vise à favoriser un développement intelligent, durable et inclusif des espaces urbains. L’ITI finance des projets portés par différents types d’organismes, comme des associations, des entreprises, ou encore des entités publiques. Concrètement, quelles actions sont soutenues sur le terrain ? Pour ne prendre que quelques exemples : l’incubation d’entreprises innovantes (Bond’innov à Bondy, les Arts Codés à Pantin), le développement Nord-Sud (le SIAD à Montreuil), la formation professionnelle (Doranco à Bagnolet), la lutte contre les inégalités femme-homme (Bagnolet), ou encore la protection de la biodiversité (sentiers de la biodiversité dans les Murs à Pêches à Montreuil).

Contrairement à ET, ces fonds ne tombent pas du ciel… Ils proviennent du budget de l’Union Européenne, dont un tiers est destiné à la « politique de cohésion », qui vise à favoriser l’équilibre socio-économique entre les différents territoires. Afin de mettre en œuvre cette politique, l’Union Européenne a confié à la Région Ile-de-France le soin de gérer ces fonds. Une enveloppe de plus de 10 millions euros a été fléchée sur les projets de notre territoire, soit la deuxième enveloppe d’Ile-de-France après Paris!

Ces financements vous intéressent ? Est Ensemble offre un accompagnement aux porteurs de projets, pendant la demande de subvention et tout le long de la durée de celle-ci. N’hésitez pas à écrire à programmes-europeens@est-ensemble.fr pour savoir si votre structure pourrait en bénéficier.

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Les parlementaires européens de demain à Est Ensemble?

Quand la Salle du Conseil se transforme en Parlement Européen…

Le 11 janvier 2018 à Est Ensemble s’est tenue une simulation du Parlement européen avec 48 jeunes du lycée Condorcet de Montreuil. En partenariat avec l’association Parlement Européen des Jeunes

a été organisée une journée entière d’échanges et de débats similaires à ceux qui se déroulent au Parlement de Strasbourg.

La journée fut d’abord introduite par l’élu Gilles Robel qui a rappelé comment l’idée d’Europe au 20ème siècle s’est construite sur une volonté de coopération entre les pays et les territoires, et expliqué le rôle que joue l’Union Européenne sur le territoire d’Est Ensemble.
C’est entre travail en commissions et séance plénière que les élèves se sont prêtés au jeu et ont réalisé la tâche qui leur a été demandée : proposer des résolutions liées aux problématiques étudiées en commission. Les différentes thématiques étaient les fake news et la liberté d’expression; la reconnaissance du e-sport commet véritable pratique sportive, l’impact environnemental des nouvelles technologies, les smart-cities et l’inclusion sociale ainsi que le ciblage comportemental par les entreprises et les libertés individuelles, autant de questions de société brûlantes.

Les résolutions élaborées par chaque commission étaient ensuite portées à la connaissance de l’ensemble des jeunes en séance plénière où leurs argumentaires étaient passés au crible des contre argumentaires des autres commissions.

Cela a permis de mettre en place de réel débat entre les jeunes mais aussi de leur permettre de s’approprier et d’approfondir ces thématiques.

Le bilan de la journée :

Pour Caroline Renson, professeure de lettres et d’histoire des élèves, c’est un pari pédagogique amplement remporté : « Ce qui se passe aujourd’hui, c’est un peu ce qu’on essaie de créer chez eux en une année ».

Le retour des jeunes fut également très positif. Il en ressort qu’ils ont appris sur les thématiques étudiées lors de cette journée tout en appréciant le cadre informel des échanges. Selon Eren (élève terminal): «Le fait d’apprendre en s’amusant nous a mis dans une ambiance où nous avons pris plaisir à travailler. Cela nous a changé d’une ambiance de classe normale avec une classe, des chaises, des tables et un professeur. Nous sommes arrivés à une conclusion avec plusieurs solutions à la problématique : créer une campagne de prévention pour les élèves pour apprendre à bien s’informer sur internet, créer des lois qui sanctionnent tous les sites qui proposent des fake news et donner une amende ».

Et la suite ?

Cette édition fut un réel succès et c’est pourquoi Est Ensemble souhaiterait mettre en place une autre édition d’ici l’automne 2018 avec d’autres jeunes du territoire sur des sujets tout aussi actuels et présentant des problématiques diverses.

Replay : Bond’innov à l’honneur lors de la visite annuelle de la Commission Européenne en Île-de-France

Situé au sein des locaux de l’Institut pour la Recherche et le Développement à Bondy, cet incubateur accueille des projets alliant innovation, enjeux environnementaux et enjeux sociétaux.

Fondé en 2011 grâce au soutien des fonds européens, ce projet fait désormais partie des 60 belles histoires de l’Europe sélectionnées à l’occasion du 60ème anniversaire du Traité de Rome et participe au rayonnement d’Est Ensemble au niveau européen et international.

La Commission européenne a pu ainsi rencontrer le cofondateur de Reverdir, une entreprise qui offre une solution d’aide à l’irrigation pour les agriculteurs des pays du sud. Grâce à un hydrorétenteur, une sorte de petite bille implantée à la racine des plantes qui retient l’eau de pluie, Reverdir apporte une solution aux pays qui manquent d’eau.

La Commission a également rencontré le fondateur de Merci Soleil, qui propose une solution de kit solaire afin de permettre l’accès à l’électricité dans des zones rurales reculées des pays africains. Elle a aussi découvert Tinto Eco, un cabinet de conseil qui œuvre à la réduction des temps de trajet domicile-travail notamment au sein des grandes entreprises qui recrutent sur tout le territoire francilien. Tous les entrepreneurs accompagnés par Bond’innov ont été sélectionnés car leur projet contenait un volet social et/ou environnemental. Un exemple qui prouve que l’Union Européenne nous aide à penser et à agir local et global !

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