Est Ensemble - Culture https://www.est-ensemble.fr/taxonomy/term/53 fr Festival Repérages 2019 https://www.est-ensemble.fr/reperages-2019 <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><strong>Du 8 au 16 février, c’est la seconde édition de Repérages : 7 premiers ou deuxièmes longs métrages de réalisateurs prometteurs, projetés en avant-première dans 7 cinémas d’Est Ensemble, au tarif de 3,50 €. Mais également des ateliers de dérushage, de décryptage de films cultes, une sélection de courts métrages, des tables rondes sur le soutien à la création… </strong></p> <p><strong><img alt="" src="/sites/default/files/reperages-actu_site_662x436.jpg" style="width: 456px; height: 300px;" /></strong></p> <p>Après une première édition réussie en 2017, le festival Repérages revient pour sa seconde édition du 8 au 16 février 2019. Avec toujours la même ambition : faire découvrir aux spectateurs des cinémas d’Est Ensemble en avant-première les premiers ou seconds longs métrages de réalisateurs et réalisatrices prometteurs.</p> <p>Durant cette semaine, des films étonnants, questionnants, émouvants… seront projetés dans les cinémas publics d’Est Ensemble, en présence des réalisateurs ou des producteurs.</p> <p><strong>Les cinémas participant à Repérages : </strong><br /> Le <a href="http://www.cinhoche.fr/">Cin’Hoche</a> à Bagnolet / le <a href="http://magic-cinema.fr/">Magic Cinéma</a> à Bobigny / Le <a href="http://www.cinemalraux.fr/">Ciné Malraux</a> à Bondy /<br /> Le <a href="http://www.theatredugardechasse.fr/cinema">Cinéma du Garde-Chasse</a> aux Lilas / Le <a href="https://www.facebook.com/melies.demontreuil/">Méliès</a> à Montreuil / Le <a href="http://www.cine104.com/">Ciné 104</a> à Pantin /<br /> Le <a href="http://www.cinematrianon.fr/">Trianon</a> à Romainville et Noisy-le-Sec.</p> <p><a href="/sites/default/files/reperages-pg-hd-plancheok.pdf">Téléchargez le programme</a></p> <p><a href="https://www.facebook.com/events/286948385266195/">Rejoignez l'évènement Facebook pour plus d'infos sur le festival</a></p> <h3> <iframe allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/4uqtMamG69w" width="560"></iframe></h3> <h3>Les films en compétition</h3> <p><span style="font-size:16px;"><strong>Deux Fils</strong></span><br /> de Félix Moatti, France, 1h30<br /> Avec Vincent Lacoste, Benoît Poelvoorde, Mathieu Capella, Anaïs Demoustier, Noémie Lvovsky</p> <p><strong>Vendredi 8 février 20h</strong><br /> Au <a href="http://www.magic-cinema.fr/">Magic Cinéma</a>, rue du Chemin vert à Bobigny<br /> En présence du réalisateur. <br /> Projection en avant programme de « Mon Panthéon à moi », court métrage du dispositif Quartier Libre </p> <p><em>Joseph et ses deux fils, Joachim et Ivan, formaient une famille très soudée. Mais Ivan, le plus jeune, collégien hors norme en pleine crise mystique, est en colère contre ses deux modèles qu’il voit s’effondrer. Car son grand frère Joachim ressasse inlassablement sa dernière rupture amoureuse, au point de mettre en péril ses études de psychiatrie. Et son père a décidé de troquer sa carrière réussie de médecin pour celle d’écrivain raté...</em></p> <p></p> <iframe allow="autoplay" allowfullscreen="" frameborder="0" height="300" scrolling="no" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/x6emonw" width="450"></iframe> <p> </p> <p><span style="font-size:16px;"><strong>Dans la terrible jungle</strong></span><br /> de Caroline Capelle et Ombline Ley documentaire, France, 1h21<br /> Avec Ophélie Lefebvre, Léa Lenoir, Médéric Sergott, Ophélie Dufromentel, Alexis Dardenne, Émeline Colard
et Valentin Dufour</p> <p><strong>Samedi 9 février à 20h15</strong><br /> Au <a href="http://www.cine104.com/">Ciné 104</a>, 104 avenue Jean-Lolive à Pantin<br /> En présence des réalisatrices.<br /> Projection en avant programme de  « Le Coq et le Renard », court métrage du dispositif quartier libre</p> <p><em>IME (l’institut médico psychologique) la Pépinière, dans le Nord-Pas-de-Calais. Une dizaine d’adolescents, insoumis, francs et spontanés se prêtent au jeu de la mise en scène et du cinéma. Terrain d’expérimentations musicales, poétiques, amoureuses et philosophiques, le centre prend alors un caractère d’exutoire, devenant lieu de confidences révélateur d’un tiraillement perpétuel entre deux mondes : l’extraordinaire et la quête de la normalité</em>.</p> <p><iframe allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="" frameborder="0" height="300" scrolling="no" src="https://www.youtube.com/embed/HdgpNGygOKk" width="450"></iframe></p> <p> </p> <p><span style="font-size:16px;"><strong>Wardi </strong></span><br /> De Mats Grorud - animation, Palestine/ Norvège/ France, 1h20, VO</p> <p><strong>Dimanche 10 février à 16h30</strong><br /> Au <a href="http://www.cinematrianon.fr/">Trianon</a>, Place Carnot à Romainville<br /> En présence de Nadine Buss, réalisatrice et animatrice du studio Foliascope.<br /> Projection en avant programme de « Les Indes Galantes », court métrage du dispositif Quartier Libre.</p> <p><em>Beyrouth, aujourd’hui. Wardi, une jeune Palestinienne de onze ans, vit avec toute sa famille dans le camp de réfugiés où elle est née. Le jour où Sidi, son grand-père, lui confie la clé de son ancienne maison en Galilée, Wardi craint qu’il ait perdu tout espoir d’y retourner. Mais comment chaque membre de la famille peut-il aider à sa façon la petite fille à renouer ave cet espoir ?</em></p> <p><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="300" marginheight="0" marginwidth="0" mozallowfullscreen="" scrolling="no" src="https://cineuropa.org/fr/videoembed/352823/rdid/351445/" webkitallowfullscreen="" width="450"></iframe></p> <p><span style="font-size:16px;"><strong>Jeune Bergère</strong></span><br /> de Delphine Détrie, documentaire, France, 1h33</p> <p><strong>Lundi 11 février à 20h</strong><br /><a href="http://www.theatredugardechasse.fr/cinema">Au cinéma du Garde-Chasse</a><br /> En présence de la réalisatrice.<br /> Projection en avant programme de « Du plomb dans la tête », court métrage du dispositif Quartier Libre. </p> <p><em>C’est l’histoire de Stéphanie, une jeune femme qui a quitté Paris et son métier de graphiste pour s’installer comme bergère dans La Manche. Refusant le terme d’« exploitante agricole », elle se bat pour pratiquer une agriculture qui lui ressemble, contre des collègues jaloux et une administration tatillonne. Et elle questionne notre propre désir de mener une vie en adéquation avec ce que nous sommes.</em></p> <p><iframe allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="" frameborder="0" height="300" scrolling="no" src="https://www.youtube.com/embed/yCmHJS-6RtA" width="450"></iframe></p> <p> </p> <p><span style="font-size:16px;"><strong>Je vois rouge </strong></span><br /> De Bojina Panayotova documentaire, France / Bulgarie, 1h23</p> <p><strong>Mardi 12 février à 20h30</strong><br /> Au <a href="https://www.facebook.com/melies.demontreuil">Méliès</a>, 12 place Jean Jaurès à Montreuil<br /> En présence de la réalisatrice (sous réserve).<br /> Projection en avant programme de « Saint-Jean », court métarge du dispositif Quartier Libre.</p> <p><em>« Après vingt-cinq ans passés en France, je retourne en Bulgarie avec un soupçon vertigineux : et si ma famille avait collaboré à la police politique du régime communiste ? Je convaincs mes parents de faire une requête auprès de la commission spéciale qui a récemment ouvert les dossiers de la police secrète. Au bout du voyage, les surprises bousculent ma démarche et provoquent un tremblement de terre dans la famille. »</em></p> <p><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="300" marginheight="0" marginwidth="0" mozallowfullscreen="" scrolling="no" src="https://cineuropa.org/fr/videoembed/347190/rdid/346444/" webkitallowfullscreen="" width="450"></iframe></p> <p> </p> <p><span style="font-size:16px;"><strong>Funan</strong></span><br /> De Denis Do – animation, Cambodge / France / Luxembourg / Belgique, 1h24<br /> Avec les voix de Bérénice Bejo, Louis Garrel, François Baldassare</p> <p><strong>Mercredi 13 février à 20h</strong><br /> Au <a href="http://www.cinemalraux.fr/">Ciné Malraux</a>, 25 cours de la République à Bondy<br /> En présence de Sébastien Onomo, producteur du film.<br /> Projection en avant programme de « Aïssa », court métrage du dispositif Quartier Libre.</p> <p><em>La survie et le combat d’une jeune mère, durant la révolution khmère rouge, pour retrouver son fils de 4 ans, arraché aux siens par le régime. Pour retrouver son enfant, elle va devenir une femme nouvelle. Forte et déterminée, elle va se révéler aux autres, mais aussi à elle-même...</em></p> <p></p> <iframe allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="" frameborder="0" height="300" scrolling="no" src="https://www.youtube.com/embed/6iSdNnhekYg" width="450"></iframe> <p> </p> <p><span style="font-size:16px;"><strong>C’est ça l’amour </strong></span><br /> De Claire Burger - France, 1h38<br /> Avec Bouli Lanners, Justine Lacroix, Sarah Henochsberg​</p> <p><strong>Jeudi 14 février à 20h30</strong><br /><i>Au <a href="http://www.cinhoche.fr/">Cin'Hoche</a>, </i>6 rue Hoche à Bagnolet<br /> En présence de la réalisatrice.<br /> Projection en avant programme de « Untitled 1 », court métrage du dispositif Quartier Libre.</p> <p><em>Depuis que sa femme est partie, Mario tient la maison et élève seul ses deux filles. Frida, 14 ans, lui reproche le départ de sa mère. Niki, 17 ans, rêve d’indépendance. Mario, lui, attend toujours le retour de sa femme.</em></p> <iframe allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="" frameborder="0" height="300" scrolling="no" src="https://www.youtube.com/embed/DQTm6jZKyGc" width="450"></iframe> <p> </p> <h3>Un jury de jeunes cinéphiles d’Est Ensemble</h3> <p>Mais ce n’est pas tout : 5 jeunes cinéphiles du territoire, âgés de 19 à 24 ans verront les films et décerneront le prix du festival Repérages à l’un deux, ainsi qu'une aide financière pour accompagner la promotion de son film.</p> <p>La remise des Prix se fera lors de la soirée de clôture, samedi 16 février à 20h au cinéma Le Méliès, 12 place Jean Jaurès à Montreuil, durant laquelle sera projeté le film Bohemian Rhapsody en version karaoké !</p> <h3>Et aussi</h3> <p>La programmation de cette année comprendra également des ateliers de derushage, de décryptage de films cultes et des tables rondes sur les dispositifs de soutien à la création ou la diffusion de films.</p> <p><a href="https://www.est-ensemble.fr/les-cinemas">En savoir plus sur le réseau des cinémas d’Est Ensemble</a></p> </div></div></div> Tue, 22 Jan 2019 16:34:37 +0000 ggry 13402 at https://www.est-ensemble.fr https://www.est-ensemble.fr/reperages-2019#comments Joane et Marion, l'excellence tient la corde https://www.est-ensemble.fr/joane-et-marion-lexcellence-tient-la-corde <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><img alt="" src="/sites/default/files/joane_marion_19_09_2018_rozotte_08.jpg" style="width: 333px; height: 500px;" /></p> <p>Octobre 2018</p> <p><strong>Grâce au dispositif Démos et à leur talent, les deux musiciennes noiséennes Joane Bilayi et Marion Alexandre sont entrées au prestigieux conservatoire à rayonnement régional de Paris.</strong></p> <p>Chaque mercredi et samedi, Joane Bilayi, 10 ans, et Marion Alexandre, 11 ans, font, avec l’un de leurs parents, trois heures de transport aller-retour depuis Noisy-le-Sec pour étudier au prestigieux conservatoire à rayonnement régional (CRR) de Paris, dans le 8ème arrondissement. Un sacrifice nécessaire pour assouvir leur passion. La première, violoniste, et la seconde, violoncelliste, sont tombées il y a trois ans dans la marmite de la musique classique, grâce à Démos, dispositif de démocratisation musicale par l’orchestre, à destination des enfants des quartiers populaires.</p> <p>Auparavant les deux copines, inséparables depuis la maternelle, écoutaient rap, afro et pop. Désormais, elles citent aussi Mozart, Beethoven et Bach. Lorsqu’on a remis son violon à Joane, elle fut tout excitée : « Jamais je n’aurais songé jouer d’un instrument classique. Surtout, je ne pensais pas vivre un jour de telles expériences, comme me produire à la Philharmonie ! Marion et moi on jouait bien, alors quand on nous a proposé d’intégrer le CRR on a saisi l’opportunité ! » Marion elle se rappelle son coup de foudre pour le violoncelle : « J’ai adoré le son. C’est un trop bel instrument et il fait ma taille ! Et puis, j’allais posséder à moi seule cet objet rare. » Bientôt, elle jouera, avec ses camarades du CRR, aux côtés du violoncelliste star Gautier Capuçon. Au début il y a un an, les filles ont un peu peiné à trouver leurs marques. « Les cours sont plus compliqués qu’à Démos. C’était plus grand, on avait peur de se perdre... Mais on s’est fait plein de copains ! » Et les deux, d’interpréter spontanément les yeux brillants... l’Hymne à la joie, bien sûr !</p> <p><a href="https://www.est-ensemble.fr/est-ensemble-le-mag-octobre-novembre-decembre-2018">Retrouvez son portrait dans le magazine n°36 d'Est Ensemble</a></p> </div></div></div> Mon, 22 Oct 2018 10:46:48 +0000 ggry 13118 at https://www.est-ensemble.fr https://www.est-ensemble.fr/joane-et-marion-lexcellence-tient-la-corde#comments Sofi Jeannin, femme de choeur https://www.est-ensemble.fr/sofi-jeannin-femme-de-choeur <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><img alt="" src="/sites/default/files/jeannin_sofi_rectangle.jpg" style="height:450px; width:300px" /></p> <p>Juillet 2018</p> <p><strong>Déjà dix ans que la Maîtrise de Radio France, choeur d’enfants et école d’excellence, a implanté une antenne à Bondy, où sont déjà passés près de 200 enfants. La mezzo-soprano suédoise Sofi Jeannin, directrice musicale de la Maîtrise et de l’antenne bondynoise depuis ses origines, répond à nos questions sur cette aventure. Et casse, au passage, quelques clichés…</strong></p> <p><strong>❚ Il y a dix ans, Radio France a implanté une antenne de sa Maîtrise à Bondy. Pouvez-vous nous rappeler l’origine de ce projet ?</strong></p> <p>Le premier argument était artistique. La Maîtrise de Radio France, extrêmement sollicitée, ne parvenait plus à assumer toutes les productions. Il nous fallait élargir notre effectif, rajeunir nos chanteurs. D’où la nécessité de créer une antenne, que nous souhaitions installer dans un lieu différent de notre site d’origine parisien, pour toucher d’autres enfants. Nous voulions aussi l’inscrire dans une zone qui avait ce besoin fort d’un pôle d’excellence et nous avons dès le début instauré une relation de confiance avec la mairie de Bondy. Toni Ramon, mon prédécesseur, disparu en 2007, n’a pas pu voir son projet aboutir. Dès la première année, j’ai développé ce projet pédagogique avec l’équipe qui m’accompagne et nous l’adaptons régulièrement.</p> <p><strong>❚ Et vous avez recruté directement dans les écoles de Bondy…</strong></p> <p>Oui ! La Maîtrise de Radio France, au cursus gratuit, reste principalement connue des familles qui possèdent des affinités avec la musique classique. À Bondy, en dénichant nos petits chanteurs sur place, par des auditions dans les écoles dès le cours préparatoire, nous révélons que la musique classique et savante ne saurait être le privilège de quelques familles. C’est notre mission de service public.</p> <p><strong>❚ La musique classique a donc trouvé sa place loin des beaux quartiers !</strong></p> <p>Il faut se garder des clichés. Que ce soit dans les familles aisées ou non, en banlieue ou dans les centres des grandes villes, la musique classique se révèle en grave danger, dans notre société qui préfère l’amplification à l’acoustique. Et vous seriez peut-être surpris de constater qu’à Bondy, certains enfants nés dans des familles immigrées possèdent une meilleure culture du chant, du fait notamment de la transmission orale, plus présente. Un avantage ! Mais que ce soit à Bondy ou à Paris, le programme est le même et nous ne transigeons en rien sur nos exigences artistiques.</p> <p><strong>❚ Selon vous, qu’est-ce que la musique classique apporte aux enfants ?</strong></p> <p>La musique classique reste l’une des plus belles inventions humaines. Elle nous fait voyager dans des sentiments complexes, aux richesses incroyables. Et puis, comme tout ce qui vient élargir nos horizons et bousculer nos cadres de référence, elle apporte, dans la vie des enfants, des richesses qu’ils conserveront à vie.</p> <p><strong>❚ Après dix ans d’existence, quel bilan tirez-vous de l’existence de cette antenne ?</strong></p> <p>Un bilan très positif : nos élèves ont pris goût aux enseignements. Nous avons développé une Maîtrise plus conséquente et la réunion des élèves des deux sites – Paris et Bondy – pour les répétitions et les concerts, est devenue une habitude pour chacun comme si cela avait toujours été le cas. Et puis, de nombreux élèves de notre première promotion poursuivent la musique : au conservatoire, en groupe, etc. Au début, certains parents de Bondy ne savaient pas trop comment se situer, ils craignaient de ne pas savoir comment accompagner leur enfant dans l’apprentissage de la musique classique qu’il ne connaissait pas. Aujourd’hui, nous bénéficions d’un plein soutien et d’une grande confiance de la part des familles, très émues que leurs enfants rejoignent la Maîtrise. Et il y a aussi un soutien local très fort. Il y a dix ans, l’école Olympe de Gouges a été construite par la Ville de Bondy pour accueillir cette antenne, avec des salles de cours dédiées, qui sont également investies par le conservatoire après l’école. Et depuis 2013, nous profitons de l’auditorium Angèle et Roger Tribouilloy construit par Est Ensemble et la Ville, en partenariat avec Radio France, pour accueillir la Maîtrise et des concerts dans des conditions optimales mais aussi des cours de musique du collège et des cours du conservatoire.</p> <p><strong>❚ Quelles difficultés rencontrez-vous encore ?</strong></p> <p>Une, principalement. Bondy reste une zone où les familles se déplacent : changements d’emplois, de logements… Du coup, nous perdons des élèves en cours de route. J’en profite pour tordre le cou à un autre cliché selon lequel il serait difficile de faire chanter de la musique classique à caractère « sacré » aux enfants de confessions religieuses différentes de celle que véhicule l’oeuvre. C’est tout à fait faux. Les parents font très bien la part des choses.</p> <p><strong>❚ Dès la rentrée, vous dirigerez le choeur des BBC Singers, à Londres. Cela signifie que vous quittez Bondy ?</strong></p> <p>Surtout pas ! Je cède mon poste de directrice musicale du choeur de Radio France prochainement, mais je conserve la Maîtrise. Au-delà de l’épanouissement artistique et musical que cette direction me procure, j’adore me sentir utile : éprouver l’enthousiasme des élèves, voir leurs yeux briller à la découverte du répertoire ! </p> <p><a href="https://www.est-ensemble.fr/est-ensemble-le-mag-juillet-aout-septembre-2018">Retrouvez son portrait dans le magazine n°35 d'Est Ensemble</a></p> </div></div></div> Wed, 04 Jul 2018 14:57:14 +0000 ggry 12804 at https://www.est-ensemble.fr https://www.est-ensemble.fr/sofi-jeannin-femme-de-choeur#comments Éric Chitcatt, humour vert https://www.est-ensemble.fr/eric-chitcatt-humour-vert <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><strong><img alt="" src="/sites/default/files/ericchitcatt_08-06-18_kerbaol_015.jpg" style="height:451px; width:300px" /></strong></p> <p>Juillet 2018</p> <p><strong>Éric Chitcatt intervient auprès des enfants du territoire avec sa compagnie Le Chapiteau vert et sensibilise à l’écologie par l’humour. &gt; <a href="http://lechapiteauvert.fr/">lechapiteauvert.fr </a></strong></p> <p>Dans une autre vie, Éric Chitcatt était commercial en costume cravate. Difficile à croire quand on le voit sur scène, déguisé en éboueur, dans son spectacle pour enfants Éh Oh les Poubelles ! En 1996, titillé par sa passion pour le théâtre, le Parisien quitte son emploi et se lance dans le one-man-show. Quelques années plus tard, la société Éco- Emballages, devenue depuis Citéo, lui demande d’écrire un spectacle pour les enfants, afin de les éduquer au tri. Un déclic. « J’ai trouvé ça passionnant de les sensibiliser à cette thématique, d’utiliser l’humour pour faire passer des messages écolos », raconte-t-il.</p> <p>Reparti dans sa Picardie natale, il fonde donc Le Chapiteau vert, une compagnie spécialisée dans les messages environnementaux. Et monte d’autres spectacles sur le gaspillage alimentaire, le réchauffement climatique mais aussi un jeu de société géant : Stop Déchets. En 2013, Est Ensemble le missionne pour jouer ses créations sur son territoire. Depuis, chaque année, il revient dans les préaux, les cours d’école ou les maisons de quartier et apprend les bons gestes aux plus jeunes. « À chaque fois, les enfants sont hyper enthousiastes ! » se réjouit-il. Aujourd’hui, Le Chapiteau vert compte onze salariés et accueille six personnes en chantier d’insertion, pour les aider à regagner confi ance en eux et à retrouver un emploi. Les prochains projets d’Éric Chitcatt ? « Créer un spectacle sur la qualité de l’air et un autre sur le troc. » Le théâtre et l’écologie n’ont pas fini de l’inspirer ! </p> <p><a href="https://www.est-ensemble.fr/est-ensemble-le-mag-juillet-aout-septembre-2018">Retrouvez son portrait dans le magazine n°35 d'Est Ensemble</a></p> </div></div></div> Wed, 04 Jul 2018 14:49:35 +0000 ggry 12803 at https://www.est-ensemble.fr https://www.est-ensemble.fr/eric-chitcatt-humour-vert#comments Cycle construire la paix - 1918-2018 : centenaire de la fin de la 1ère guerre mondiale https://www.est-ensemble.fr/cycle-construire-la-paix <div class="field field-name-field-image field-type-image field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><img typeof="foaf:Image" src="https://www.est-ensemble.fr/sites/default/files/styles/cs_baniere/public/fernand_legerbandeau.png?itok=p8Oj3-es" width="465" height="115" alt="" /></div></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><span style="font-size:11pt"><span style="font-family:Arial,sans-serif">2018 sera l’année de la célébration de la fin de la 1<sup>ère</sup> guerre mondiale qui a dévasté et bouleversé l’Europe entre 1914 et 1918. L’Université populaire d’Est Ensemble s’empare de cette thématique pour un cycle annuel mettant en valeur, en lisibilité et en cohérence toutes les propositions portées par les trois réseaux d’équipements culturels gérés par Est Ensemble : les bibliothèques, les cinémas et les conservatoires.</span></span></p> <p> </p> <iframe width="470" height="275" src="https://www.youtube.com/embed/QH_sr-Fc0TM?rel=0" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen=""></iframe><h3> </h3> <h3>100 ans après, construire la paix</h3> <p>« La paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice » Spinoza</p> <p>Conférences, ciné-concerts, lectures, expositions… l’ensemble des rendez-vous proposés dans le cadre de ce cycle doit permettre d’interroger comment la paix s’est construite et se construit encore et de donner des clefs de compréhension sur une fin de guerre et une paix qui seront les ferments de tous les grands conflits et des idéologies totalitaires du 20ème siècle.</p> <h3>3 volets pour des propositions culturelles s’adressant à tous les publics</h3> <p>Le cycle « Construire la paix » de l’Université populaire d’Est Ensemble s’articule autour de 3 axes thématiques :</p> <ul><li>Les arts racontent la guerre : par des cinéconcert, des lectures-musicales, des spectacles… ayant pour toile de fond le quotidien de la guerre, au front et à l’arrière, et les souvenirs des survivants</li> <li>Hommage et construction de la paix à travers des propositions cherchant à transmettre les valeurs pacifistes et humanistes nées à la fin de la guerre. Un « art de la paix » qui tentera de protéger les minorités nationales mais ne saura empêcher le sentiment d’exclusion et d’humiliation des vaincus.</li> <li>L’effervescence artistique d’après guerre : qui proposera de découvrir ou redécouvrir le nouveau souffle, la soif de liberté, le désir d’humanité et de fraternité qui ont traversé tous les arts à partir de 1917.</li> </ul><h3><a href="http://up.est-ensemble.fr/agenda">Consultez l'agenda des évènements proposés par l'Université populaire d'Est Ensemble</a></h3> </div></div></div> Tue, 16 Jan 2018 11:16:36 +0000 Agnès Leopold 12426 at https://www.est-ensemble.fr https://www.est-ensemble.fr/cycle-construire-la-paix#comments Cycle métiers d'art https://www.est-ensemble.fr/cycle-metiers-dart <div class="field field-name-field-image field-type-image field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><img typeof="foaf:Image" src="https://www.est-ensemble.fr/sites/default/files/styles/cs_baniere/public/up_metiers_art_sitepole_1750x430px.jpg?itok=ZirB1JO6" width="465" height="115" alt="" /></div></div></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p>L'Université populaire propose pour ce nouveau cycle une découverte des métiers d'art, filière d'excellence du territoire d'Est Ensemble. </p> <h3>Le Pôle des Métiers d'Art d'Est Ensemble</h3> <p>C'est en s'appuyant sur sa tradition de faubourg industriel et artisanal que le territoire d'Est Ensemble a engagé depuis 15 ans une politique de soutien en direction des métiers d'art. Le Pôle des Métiers d'Art d'Est Ensemble fédère aujourd'hui environ 70 artisans d'art et designers. Il constitue un réseau qui s'étoffe chaque année. Les activités présentes sont très diversifiées : ébénisterie, céramique, bijouterie, création textile, gravure/imprimerie d'art, facture instrumentale.</p> <p>A travers ce Pôle, Est Ensemble  soutient et promeut les savoir-faire d'excellence, accompagne la création et l'innovation et favorise les échanges, les coopérations et la fertilisation croisée. Il contribue à un nouveau modèle économique qui s’appuye sur les coopérations et les échanges, l’écologie industrielle et les circuits courts, et le développement de liens entre les entreprises et les habitants.</p> <h3>Verre, bois, métal et céramique : les matières à l'honneur</h3> <p>Identité forte du territoire, les métiers d’art seront mis sous l’éclairage de l’Université populaire d’Est Ensemble dans son volet 2017-2018 à travers 4 axes liés aux matières : le verre (en décembre), le bois (en février), le métal (en avril) et la céramique (en juin).Pendant les mois sans « axe matière » seront valorisées des actions telles que des cycles de conférences sur l’innovation technologique au service de la tradition, des liens avec le Festival International du Film sur les Métiers d’Art - FIFMA (mars) et des visites d’ateliers.</p> <p>Le programme du cycle Métiers d'art de l'Université populaire d'Est Ensemble a été conçu en partenariat avec le <a href="https://www.tourisme93.com/">Comité départemental du tourisme de Seine Saint Denis</a>. </p> <h3><a href="http://up.est-ensemble.fr/agenda">Consultez l'agenda des évènements proposés par l'Université populaire d'Est Ensemble</a></h3> <p><img alt="Logo Comité départemental du tourisme" src="/sites/default/files/cdt93_0.jpg" style="height:187px; width:200px" /></p> </div></div></div> Fri, 10 Nov 2017 16:51:43 +0000 Agnès Leopold 12290 at https://www.est-ensemble.fr https://www.est-ensemble.fr/cycle-metiers-dart#comments Costa-Gavras Apprendre du cinéma des autres https://www.est-ensemble.fr/costa-gavras-apprendre-du-cinema-des-autres <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p> </p> <p><strong><img alt="" src="/sites/default/files/costagavras_15_09_16_herveboutet_03_0.jpg" style="height:400px; margin:10px; width:319px" /></strong></p> <p>Octobre 2016</p> <p><strong>C’est chez lui, à Paris, que nous reçoit Costa-Gavras. Le réalisateur franco-grec et actuel président de la Cinémathèque française est le prestigieux parrain de la 5e édition du Festival du fi lm franco-arabe, au cinéma le Trianon du 4 au 15 novembre.</strong></p> <p><strong>Comment êtes-vous devenu parrain de l’édition 2016 du Festival du film franco-arabe ?</strong><br /> Je connaissais le festival du fi lm franco-arabe d’origine, en Jordanie, auquel j’ai participé il y a longtemps, avec l’Institut français. Quand j’ai appris par Mouloud Achour [l’un des deux parrains de l’édition précédente, ndlr] que le festival avait été décliné par Noisy-le-Sec, j’ai trouvé que c’était une bonne idée. La qualité de la programmation et de la salle du Trianon ont fi ni de me convaincre.</p> <p><strong>Pourquoi ce festival est-il important, selon vous ?</strong><br /> Il est essentiel que le monde arabe fasse ses propres films. Quand j’étais jeune, les grands pays créaient non seulement l’image d’eux-mêmes mais aussi celle des autres. Selon moi, chaque pays doit faire son cinéma. Grâce à ce festival qui présente des films issus du monde arabe, on peut voir comment les gens y vivent, quels sont leurs problèmes et rencontrer, débattre avec les réalisateurs et les réalisatrices. On peut ainsi découvrir le monde arabe d’une autre manière.</p> <p><strong>Qu’entendez-vous par là ?</strong><br /> Je fais allusion à ce qui se passe actuellement. La presse présente souvent le plus spectaculaire, et souvent le plus négatif, du monde arabe. On oublie de dire qu’il représente des centaines de millions de personnes qui veulent vivre tranquillement. Il y a aussi le discours contre les Arabes, que je trouve inacceptable, surtout en France. Beaucoup sont immigrés, comme moi, intégrés, utiles et font partie de la société française.</p> <p><strong>Vous avez lancé votre carrière grâce au succès international de Z, un fi lm engagé, sorti en 1969 et… franco-algérien.</strong><br /> Mon premier rapport au monde arabe a en effet eu lieu lors du tournage de Z, à Alger, avec une production franco-algérienne. C’était peu d’années après l’indépendance. Il y avait une grande volonté de développer le cinéma et le fi lm s’est fait avec des techniciens algériens qui ont commencé ainsi. Depuis, le cinéma du monde arabe en général a évolué et donne des œuvres très intéressantes, comme Timbuktu d’Abderrahmane Sissako ou plus récemment Much loved de Nabil Ayouch, un fi lm marocain coproduit par la France, qui est le seul pays européen à réellement s’intéresser à ces films et à les financer.</p> <p><strong>Vous-même avez produit des films de réalisateurs d’origine arabe…</strong><br /> Oui, notamment Mehdi Charef, depuis les années 1980. Je l’avais alors repéré grâce à son très bon roman sur la jeunesse de la banlieue française. Avec ma femme Michèle, qui dirige notre maison de production à Montreuil, je l’ai convaincu d’en écrire le scénario et de tourner l’adaptation. Lui qui travaillait à l’usine, c’était son premier fi lm, intitulé Le Thé au harem d'Archimède [Prix de la jeunesse à Cannes en 1985 et César de la meilleure première œuvre en 1986, ndlr].</p> <p><strong>Vous avez également produit Maintenant, ils peuvent venir, l'un des films à l’affiche du festival. Pouvez-vous nous en dire plus ?</strong><br /> C’est le premier long-métrage de Salem Brahimi, qui a été mon assistant à ses débuts. Le fi lm parle de l’Algérie pendant les années noires, dans les années 1990, une période très dure. C’est un beau scénario, de qualité, à découvrir en avant-première lors du festival du film franco-arabe. </p> <p><a href="https://www.est-ensemble.fr/est-ensemble-le-mag-octobre-novembre-decembre-2016">Retrouvez son portrait dans le magazine n°28</a></p> </div></div></div> Wed, 20 Sep 2017 09:21:07 +0000 ggry 12178 at https://www.est-ensemble.fr https://www.est-ensemble.fr/costa-gavras-apprendre-du-cinema-des-autres#comments VINCENT GUIMAS, L’ARTISAN DU NUMÉRIQUE https://www.est-ensemble.fr/vincent-guimas-lartisan-du-numerique <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><strong><img alt="" src="/sites/default/files/portraitvincentguimas_05-12-16_lebaube_05_0.jpg" style="height:400px; margin:10px; width:267px" /></strong></p> <p>Janvier 2017</p> <p><strong>Situés quelque part entre la coopérative d’entreprises, le centre de recherche, la colocation créative et le laboratoire de design expérimental, Les <a href="https://lesartscodes.fr/">Arts Codés</a> posent les bases d’un artisanat numériquement modifié, contemporain et urbain. Explications avec Vincent Guimas, cofondateur. </strong></p> <p><strong>Les Arts Codés ont vu le jour en 2015. Comment cela s’est-il fait ?</strong><br /> Fin 2014, la résidence de notre projet de micro-usine urbaine – Nouvelle Fabrique – au Centquatre à Paris se terminait et nous avons dû rechercher un nouveau lieu. Le Cerfav, Centre européen de recherches et de formation aux arts verriers, cherchait alors à partager leurs locaux sur Pantin. Nous en avons profité pour bâtir un projet commun. C’est ainsi que sont nés Les Arts Codés, un groupement de 5 projets : l’agence de design In-Flexions, Magnalucis, spécialiste de l’éclairage muséographique et architectural à LED, Polyrepro, à la pointe de l’impression 3D, et donc le Cerfav et la Nouvelle fabrique.</p> <p><strong>Et quel est ce projet ?</strong><br /> Il repose d’abord sur la convergence entre des savoir-faire traditionnels, comme ceux des souffleurs de verre du Cerfav, et les savoir-faire du design associés à la puissance des outils numériques. Pour nous, le numérique est une matière comme une autre et le projet consiste à l’intégrer comme telle dans de nouveaux processus et scénarios de production ouverts et participatifs, aussi bien pour les professionnels que pour le grand public.  </p> <p><strong>Spécifiquement en milieu urbain ?</strong><br /> D’ici 2050, les trois-quarts de l’humanité vivront en ville. Le temps s’accélère... comment l’homme vivra-t-il plus tard ? Nous sommes des utopistes et nous pensons que la maîtrise des outils contemporains, la chaine de conception-production numérique, sont indispensables à l’émancipation du créateur. Ces outils se complexifient et peuvent facilement nous enfermer dans des usages prédéfinis. Comme le suggérait Ivan Illich dans La convivialité (un penseur de l’émancipation individuelle dans la société post-industrielle, dans les années 1970, ndlr), nous questionnons en permanence les outils qui nous accompagnent afin qu’ils augmentent nos compétences, qu’ils deviennent conviviaux.  </p> <p><strong>Concrètement, comment fonctionnent Les Arts Codés ?</strong><br /> Si nous nous présentons comme coopérative, c’est avant tout un manifeste écrit à 5 structures qui régit nos intentions et nos collaborations. Ce contrat moral peut paraître romantique mais il nous offre une capacité à imaginer et construire ensemble puissante et agile. La proximité des acteurs est un facteur essentiel. Autour d’un déjeuner, à chacune de nos pauses nous partageons nos expériences. Si chaque structure a sa propre activité, nous travaillons et expérimentons régulièrement à plusieurs sur des projets novateurs, comme De Passage que nous installerons en mars passage de l’Ourcq dans le cadre du programme Reconquête urbaine de la Ville de Paris (lire le focus).</p> <p><strong>Les Arts Codés ont également été sollicités par un grand constructeur automobile...</strong><br /> Ici, nous avons les savoir-faire artisanaux et l’équipement nécessaire pour expérimenter en temps réel : j’ai une idée, je la fais. L’été dernier, nous avons collaboré avec l’une des équipes Design du Technocentre Renault. Sur le mode « atelier inspirant », nous avons accueilli leurs idées avec nos savoir-faire. La concept-car Trézor fut présentée à la presse aux Arts Codés en avant-première, gage d’une collaboration réussie.</p> <p><strong>Et quels sont les projets à venir ?</strong><br /> Les Arts Codés sont aussi à l’initiative du projet Fab City Grand Paris qui réunit plusieurs lieux du nord- est parisien autour d’une idée simple. La ville est à construire ensemble. Nos lieux peuvent devenir les courroies de transmission. De nombreuses villes dans le monde ont rejoint ces initiatives locales et facilitent les expérimentations à l’échelle de quartiers. Les sujets et les expériences développées questionnent et expérimentent de nouveaux circuits courts de production et de consommation de biens, de datas et de réemploi de déchets. Nous avons également eu des fonds européens via Est Ensemble et nous allons pouvoir aménager les 200 m2 supplémentaires pour y créer une cuisine collaborative, un espace de coworking et une salle de formation.</p> <p><strong>En savoir plus sur <a href="https://lesartscodes.fr/">lesartscodes.fr</a></strong></p> <p><strong>FOCUS</strong><br /> De Passage, les flux mis en lumière Porte de Pantin dans le 19<sup>ème</sup> arrondissement de Paris, Les Arts Codés vont poser en mars une installation lumineuse nommée De Passage. Sous le tablier du pont grâce auquel le boulevard périphérique enjambe le canal de l’Ourcq, des symboles lumineux s’activeront selon l’intensité et le sens des flux des piétons qui longent le canal, des bateaux qui y naviguent et des voitures qui le survolent. Une prouesse technique et artistique, faite de LED et de capteurs de mouvements, qui réussit à rendre visible aux passants un monde de données numériques de plus en plus présentes dans la ville... </p> <p><a href="https://www.est-ensemble.fr/est-ensemble-le-mag-janvier-fevier-mars-2017">Retrouvez son portrait dans le magazine n°29</a></p> </div></div></div> Wed, 20 Sep 2017 08:47:32 +0000 ggry 12177 at https://www.est-ensemble.fr https://www.est-ensemble.fr/vincent-guimas-lartisan-du-numerique#comments Alexis Gruss, un air de cirque https://www.est-ensemble.fr/alexis-gruss-un-air-de-cirque <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><strong><img alt="" src="/sites/default/files/grand-stephan_gruss_-_silvia_-_portrait_costume_tissus.jpg" style="height:400px; margin:10px; width:268px" /></strong></p> <p>Avril 2017</p> <p><strong>Connu pour ses prouesses de jonglerie à cheval qu’il exécute dans le cirque de son père Alexis, Stephan Gruss porte une attention minutieuse à la musique des spectacles qu’il met en scène. L’artiste également trompettiste avait le profil idéal pour inspirer le projet En piste qui implique un ensemble de cuivres des élèves issus de conservatoires d’Est Ensemble. Interview. </strong></p> <p><strong>On vous connaît jongleur et cavalier et on vous découvre musicien ! Quel est votre rapport à la musique ?</strong><br /> Après le cirque et les chevaux, ma passion, c’est la musique. Je joue de la trompette et du bugle, un instrument assez semblable avec un son plus feutré, moins agressif. En tant que metteur en scène, j’attache également beaucoup d’importance à la musique qui accompagne les numéros. Plus généralement, dans le spectacle vivant, il est impératif qu’il y ait de la musique.  </p> <p><strong>Le cirque Alexis Gruss a d’ailleurs son propre orchestre…</strong><br /> Oui. C’est un ensemble de dix musiciens qui comprend trompettes, saxophones, trombone, percussions, piano, guitare et basse. Il est dirigé depuis plus de dix ans par Sylvain Roland, qui a contribué à la qualité du groupe et à la mise en scène. La particularité de cette formation, c’est qu’elle doit s’adapter dès qu’on change de spectacle et donc de thème.</p> <p><strong>Existe-t-il un répertoire de musique de cirque ?</strong><br /> Les premières musiques de cirque étaient des airs militaires parce que les artistes étaient à l’origine des cavaliers de l’armée. Mais ce n’est pas que cela : toutes les musiques peuvent être jouées lors d’un numéro. Les musiciens du cirque Alexis Gruss jouent d’ailleurs tous les styles ! Nous avons même réussi à nous produire en tant qu’orchestre au Petit Journal Montparnasse. Mais c’est difficile de communiquer sur la musique de cirque sans tomber dans le cliché, comme je l’ai expliqué lors des master classes aux enfants du projet En piste.</p> <p><strong>Vous vous êtes en effet investi aux côtés de cet ensemble de cuivres composé d’élèves de conservatoires d’Est Ensemble…</strong><br /> L’un de mes trompettistes connaît Pierre Petit (pro- fesseur de trompette au conservatoire de Bondy et coordinateur pédagogique et artistique d’En piste, NDLR), qui m’a contacté pour intervenir sur le thème « La musique et les arts du cirque ». J’ai accepté et je me suis rendu dans les conservatoires avec d’autres artistes du cirque pour préparer les deux concerts qui auront lieu en mai avec les enfants et les professeurs.  </p> <p><strong>Vous aviez déjà fait ce genre d’intervention ?</strong><br /> C’était la première fois ! C’était intéressant pour nous de parler de la musique de cirque car les spectateurs ne voient pas ce côté de notre métier. Nous avons un peu bousculé les enfants pour faire une petite chorégraphie pendant qu’ils jouaient, car sur la piste de cirque, il faut bouger. Nous ne nous sommes pas contentés de leur mettre une partition sous le nez…</p> <p><strong>Nous pourrons donc vous voir en mai prochain !<br /> O</strong>ui, lors des concerts. Je reviendrai après notre tournée des Zénith de France, où nous présentons le spectacle Quintessence, avec la compagnie Farfadais. Nous sommes tous très enthousiastes à l’idée de nous produire bientôt avec En piste ! </p> <p><a href="https://www.est-ensemble.fr/est-ensemble-le-mag-avril-mai-juin-2017">Retrouvez son portrait dans le magazine n°30</a></p> </div></div></div> Wed, 20 Sep 2017 08:15:16 +0000 ggry 12176 at https://www.est-ensemble.fr https://www.est-ensemble.fr/alexis-gruss-un-air-de-cirque#comments Hortense Archambault, directrice de la Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis https://www.est-ensemble.fr/hortense-archambault-directrice-de-la-maison-de-la-culture-de-seine-saint-denis <div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even" property="content:encoded"><p><img alt="" src="/sites/default/files/portraithortensearchambault_28-06-17_kerbaol_-04_0.jpg" style="height:400px; margin:10px; width:266px" /></p> <p>Julliet 2017</p> <p><strong>Les travaux de rénovation de la MC93 ont duré près de trois ans. En quoi ont consisté les travaux ?</strong><br /> Le chantier a d’abord consisté à tout mettre aux normes, notamment à désamianter le bâtiment. C’est un énorme chantier qui s’est élevé à plus de 18 millions d’euros*. Le projet, imaginé par mon prédécesseur et confié à l’architecte Vincent Brossy, comprenait également la création d’une salle supplémentaire, la réfection de la grande salle et la pose de verrières. Quand je suis arrivée en 2015, j’ai tenu à y ajouter l’aménagement d’un grand hall.</p> <p><strong>Quel était l’enjeu autour de ce hall ?</strong><br /> Pour moi, c’est très important de penser la Maison de la culture comme un lieu de théâtre mais aussi comme un lieu de vie, dont le hall devait être le reflet. Nous avons réuni avec l'équipe un comité d’usagers d’une quinzaine de personnes, avec des habitués des lieux et des habitants qui n’y avaient jamais mis les pieds, pour imaginer à quoi pouvait servir ce hall. Nous avons écrit un cahier des charges dans lequel ressort l’idée de pouvoir inventer au fur et à mesure les manières de le faire vivre. Le designer Johan Brunel a ainsi imaginé du mobilier que l’on pouvait déplacer, assembler, si bien que le hall est modulable et devient un lieu des possibles.  </p> <p><strong>Et aussi plus tourné vers les habitants ?</strong><br /> C’est l’idée. On doit proposer des choses aux habitants en dehors du temps du spectacle et faire se croiser des publics différents. À cause du resserrement des budgets, beaucoup de théâtres ont réduit leurs horaires d’ouverture et se sont un peu plus éloignés des habitants. Or, le théâtre, c’est l’endroit de la rencontre.</p> <p><strong>La Maison de la culture sera donc ouverte en dehors des heures de spectacles ?</strong><br /> Exactement. À partir du 13 septembre, le hall sera ouvert du mardi au vendredi de 12 h à 18 h et le samedi de 14 h à 18 h. Il y a également un restaurant qui sera ouvert tous les midis en semaine. En parallèle, nous avons mis en place des dispositifs pour faire venir de nouveaux publics dans les salles comme la garderie pour la représentation du samedi en fin d’après-midi ou encore <a href="https://www.mc93.com/info-pratiques/pass-illimite">le pass illimité à 7 € par mois pour les habitants de Seine-Saint-Denis</a>, inspiré du modèle des cartes de cinéma.</p> <p><strong>Et pour ce qui est de la programmation ?</strong><br /> La Maison de la culture reste centrée sur les spectacles de théâtre et de danse contemporains, qui sont sa marque de fabrique depuis sa création en 1980. La MC93 est, pour rappel, une des rares scènes nationales en France qui produit directement des spectacles. Toutefois, la saison 2017-2018 commencera le 13 septembre avec une production de la Compagnie Louis Brouillard : le spectacle pour enfant Pinocchio de Joël Pommerat (Molière 2016 du jeune public), un spectacle familial à très large public magnifique.</p> <p><em>* Est Ensemble a participé au financement à hauteur de 2 millions d’euros, aux côtés de l’État, du Département, de la Région et de la Ville de Bobigny. </em></p> <p><a href="https://www.est-ensemble.fr/est-ensemble-le-mag-juillet-aout-septembre-2017">Retrouvez son portrait dans le magazine n°31</a></p> </div></div></div> Tue, 19 Sep 2017 15:22:14 +0000 ggry 12175 at https://www.est-ensemble.fr https://www.est-ensemble.fr/hortense-archambault-directrice-de-la-maison-de-la-culture-de-seine-saint-denis#comments