Actualité

Publié le 13 février 2012

L’ancienne gare de déportation, un lieu de mémoire

« Bobigny, une gare entre Drancy et Auschwitz », l’exposition est désormais ouverte au public.

Depuis fin janvier, le site de l’ancienne gare de déportation de Bobigny est ouvert au public. Le projet de sa réhabilitation par la Ville avait été lancé en 2004, avec le soutien de la SNCF qui a cédé à la Ville la jouissance du terrain et signé, en janvier 2011, une convention de partenariat pour la valorisation de ce site mémoriel.

À l’occasion de la Journée internationale en mémoire des victimes de la Shoah, le 27 janvier, l’ouverture de ce lieu chargé d’histoire a été inaugurée par la maire de Bobigny, Catherine Peyge, et le président de la SNCF, Guillaume Pépy. L’exposition  « Bobigny, une gare entre Drancy et Auschwitz » raconte l’histoire du site. Les visites s’effectuent sur demande pour les scolaires, une fois par mois pour les particuliers (prochaine visite le samedi 10 mars, à 14h30).

Le parcours est ponctué de photos, de témoignages et d’indications chronologiques et géographiques. Commentée  par un accompagnateur et complétée par un livret, cette visite permet de comprendre le rôle joué par cette gare dans la déportation des internés juifs du camp de Drancy entre 1943 et 1944 : 21 convois transportant 22500 personnes, soit un tiers des Juifs de France déportés, partirent en effet de la gare de Bobigny, en direction du camp d’Auschwitz Birkenau, où ils furent exterminés (seuls 3% en revinrent).
Cette exposition marque une étape importante dans le projet de réhabilitation de ce site, qui se poursuivra au cours des années à venir.

 

Ancienne gare de déportation de Bobigny
69-151 avenue Henri-Barbusse, à Bobigny

Contact : mission.gare@ville-bobigny.fr  / 01 41 60 78 10
Accès : M5 Bobigny-Pablo-Picasso et T1 (direction Basilique Saint-Denis) arrêt Escadrille-Normandie-Niemen / depuis la porte de Pantin,  bus 151 (direction Bondy-Jouhaux-Blum) arrêt Gare-Grande-Ceinture

Plus d’infos sur www.garedeportation.bobigny.fr

Illustration Martin Etienne / Crédit Photo : Henri Perrot